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04 février 2013 - Argentine
UNE ÉGLISE A LA RENCONTRE DE LA POPULATION

Selon "Clarin" un quotidien argentin, le décanat de Boca-Barracas, à Buenos Aires propose des "baptêmes express" en vue d´augmenter le nombre de ses fidèles, et sous une forme inattendue, les paroisses proposent des "baptêmes express".

Le sacrement de baptême est dispensé dans des tentes, installées entre autres sur les places de marché ou en face des gares. Après deux semaines au maximum, elles sont démontées et remontées à un autre endroit, a expliqué l´abbé Gustavo Borelli, curé de la paroisse de Santa Elisa. Cette initiative vise à atteindre le plus grand nombre possible de nouveaux catholiques potentiels.

"Habituellement, ce sont les baptêmes d´enfants qui prédominent dans nos paroisses", indique l´abbé Borelli. La "tente missionnaire" permet ainsi d´atteindre les jeunes et les adultes, qui sont imprégnés de la tradition chrétienne, mais qui sont éloignés d'une vie paroissiale pour diverses raisons, tout particulièrement les migrations.

Pour que la cérémonie ait lieu, elle ne nécessite pas davantage que la présentation d´un document d´identité, la présence d´un parrain ou d´une marraine (ou des deux) et, si le futur baptisé est mineur, celle d´un des deux parents. Puis, le baptême doit encore être enregistré dans la paroisse du nouveau fidèle.

Le journal ne précise nullement ce qu'ont été les échanges préalables entre le prêtre et le fidèle futur baptisé. Ni même quels engagements ont été pris par ce dernier pour "augmenter sa foi"et son appartenance à l'Église

Curieuse initiative qui veut rejoindre des chrétiens éloignés de l'Église et dont Mgr Vicente Bokalic Iglic, évêque auxiliaire de Buenos Aires, souligne dans "Clarin" que la "tente missionnaire" est "l´Eglise qui se déplace dans la rue à la rencontre de la population".

Mais il est discret sur le fait que ces passants reçoivent le baptême, mais il reconnaît qu'il "Il est fondamental de transmettre la foi aux gens qui passent, qui vont au travail ou en reviennent".

La Congrégation pontificale pour la discipline des sacrements n'a pas encore évoqué cette innovation argentine. (source : Apic)

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