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du 1 au 4 février 2012 (semaine 05)
 

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04 février 2013 - FSSPX
UNE FOI MALMENÉE AU DEHORS COMME AU DEDANS DE L'ÉGLISE

" Votre action consiste à donner la grâce et la grâce est surnaturelle. Vous devez la défendre ". C'est ainsi que Mgr Bernard Fellay a rappelé le sens du sacerdoce lors de l’ordination sacerdotale du 27 janvier, à Saint-Nicolas du Chardonnet.

" Il n'y a que Dieu qui produise la grâce, parce que la grâce est une participation à la vie et à la nature de Dieu. C’est pourquoi nécessairement, tout votre apostolat doit s’accomplir avec un regard de foi. Au moment où vous l'oubliez, vous ne faites plus rien.

" Aussi est-il nécessaire d'avoir d'abord cette foi en votre sacerdoce, pour prendre les bons moyens qui sont et restent surnaturels ; et ensuite pour communiquer cette foi. Si on n'a pas la foi, on ne peut pas plaire à Dieu. C’est impossible, nous dit l'Ecriture Sainte (Héb. 11,6). C'est Dieu qui nous le dit lui-même : impossible de plaire au bon Dieu si on n'a pas la foi.

..." Or on vit une époque où cette foi est malmenée, attaquée, déchiquetée, partout, au dehors comme au dedans de l'Eglise. Ce sera l’une de vos fonctions, après la Messe, que de donner cette foi, de la communiquer aux âmes, afin de les élever au-dessus des réalités humaines, de les conduire vers la réalité de Dieu.

" Et cette foi, il faudra aussi la défendre. C'est notre histoire, celle de la Fraternité, celle de notre fondateur. Et cette histoire, mes bien chers frères, elle continue. Je dirais même que, devant cette réalité sublime, parler d’accords ou pas avec Rome, est une bagatelle.

" Défendre la foi, garder la foi, mourir dans la foi, voilà l'essentiel ! On a l'impression que les autorités romaines ne nous comprennent pas, parce qu'elles n'ont pas compris que, pour garder cette foi catholique, nous sommes prêts à tout perdre.

" Nous ne voulons absolument pas lâcher la foi. Or malheureusement c'est un fait que l'on constate tous les jours, avec le Concile, par le Concile, et dans le Concile, ont été introduits des poisons qui sont dommageables à la foi, qui conduisent les âmes dans l'erreur, qui ne les défendent plus, qui ne les protègent plus dans leur foi. Nous dénonçons cela, et c'est pour cela qu'on nous condamne.

" Encore aujourd'hui, la condition que l'on veut nous imposer pour nous reconnaître le titre de catholique, c'est d'accepter ces choses-là qui justement démolissent la foi. Mais nous ne pouvons pas, c'est tout, c'est simple. En aucun cas, nous ne sommes d'accord pour diminuer ce qui est absolument essentiel pour aller au Ciel, la foi, avec toutes ses conséquences. C’est pourquoi ce combat est nécessaire, un combat de tous les jours.

..." Notre Seigneur nous dit : « Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux que l'on aime » (Jn 15,13). Notre Seigneur vous commande d'aimer ses brebis, de L'aimer Lui d'abord, et ensuite toutes ses âmes. Il n'y a pas d'exception. Il n'y a pas de limite. Toutes celles pour qui Il a donné son Sang. Il est mort pour tous, pour toutes les âmes, et Il vous demande d'embrasser ce souci-là. C'est le souci du prêtre, je dirais qu’il n'y en a pas d'autre : sauver les âmes." (source : La Porte latine)


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