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du 8 au 11 février 2013 (semaine 06)
 

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11 février 2013 -
LA DÉCLARATION DES ÉVÊQUES DE FRANCE

Réunis en Conseil Permanent ce lundi, nous avons appris la décision du Pape Benoît XVI de démissionner de sa charge. Puis, dans une conférence de presse, le cardinal André Vongt-Trois, a commenté cet événement.

Au moment où la nouvelle nous frappe, nous sommes d’abord stupéfaits puis admiratifs devant le courage dont Benoît XVI donne un bel exemple depuis son élection en 2005.

Nous gardons un souvenir reconnaissant de sa visite en France en 2008, de son passage à Paris, de son pèlerinage à Lourdes. Nous le remercions des encouragements attentifs qu’il a adressé aux évêques de France et, à travers eux aux catholiques de notre pays, lors des récentes visites ad limina.

A la suite de Jean-Paul II, le pontificat de Benoît XVI aura marqué l’Eglise catholique. Son engagement personnel dans le dialogue entre la foi et la raison, sa persévérance pour rétablir l’unité de l’Eglise et sa réflexion sur l’engagement social des chrétiens seront des signes durables de son pontificat.

+ André Cardinal VINGT-TROIS
Archevêque de Paris
Président de la Conférence des évêques de France
et
les membres du Conseil Permanent


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Si son "acuité intellectuelle est intacte", "nous avons pu constater que son endurance physique est très éprouvée", a indiqué André Vingt-Trois lors d´une conférence de presse à Paris, évoquant notamment la "capacité de locomotion" et la "voix naturelle très faible" du pape Benoît XVI. "Il a estimé qu´il n´avait plus la force d´exercer son ministère et il a le courage de se retirer", a expliqué l´archevêque de Paris aux médias.

"C´est un acte de courage que d´accepter de renoncer, d´être capable de dire ´je ne peux pas´" a souligné Mgr Vingt-Trois, saluant la capacité de Benoît XVI à vivre cette décision "non comme une abdication" mais "avec sérénité et avec simplicité".

Pour le chef de l´Eglise catholique française, la décision de Benoît XVI est en cohérence avec sa personnalité. "Il y a deux ans et demi dans son ouvrage d´entretien intitulé «Lumière du Monde», il avait évoqué cette possibilité parmi les choses envisageables."

"Nous perdons un Pape ami de la France en général", un "ami très cher de l´Eglise de France", a conclu Mgr André Vingt-Trois. (source : CEF)

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