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11 février 2013 -
L’EGLISE A CONFIANCE DANS LES JEUNES

« L’Eglise a confiance dans les jeunes, elle espère en eux, elle a besoin de leur vitalité » a déclaré Benoît XVI aux membres du Conseil pontifical pour la culture.

L’Assemblée générale du Conseil qui se tenait jusqu’au 9 février, était placée sous le signe de la jeunesse, puisque le thème était « les cultures émergentes des jeunes ».

C’est pourquoi le Pape a fortement insisté sur l’apport essentiel de la jeunesse à l’Eglise « pour qu’elle puisse continuer à vivre avec un élan renouvelé la mission confiée par le Christ ». Mais en même temps, il n’a pas éludé ce qu’il a appelé les « situations problématiques » dans lesquelles vivent les jeunes face à la société et aussi le «  domaine de la foi et de l’appartenance à l’Eglise ».

D’ailleurs, si l’Eglise « regarde leur condition, leurs cultures, comme un point de référence essentiel et inévitable pour son action pastorale », il note un climat diffus d’instabilité ui n’est pas le propre du seul domaine culturel, mais se répercute au niveau psychologique et comportemental.

Dans le domaine culturel « de nombreux facteurs concourent à dessiner un panorama culturel toujours plus fragmenté et en évolution continuelle et très rapide, à laquelle ne sont pas étrangers les médias sociaux, les nouveaux instruments de communication qui favorisent et parfois provoquent eux-mêmes, de rapides changements de mentalité, de moeurs, de comportement ».

Et puis, il y a le domaine économique dominé par les difficultés qu’pn les jeunes à trouver du travail. D’où une tendance à la marginalité résultant de leur fragilité, marginalité qui aboutit souvent « à des phénomènes de dépendance aux drogues, de déviance, de violence ».

Sur le plan de la société, Benoît XVI note « des phénomènes apparemment contradictoires, comme la spectacularisation de la vie intime et personnelle et la fermeture individualiste et narcissique sur les besoins et intérêts ».

Et avec cela, il y a des éléments très positifs. Le Pape a souligné « les élans généreux et courageux de tant de jeunes volontaires qui consacrent aux frères nécessiteux leurs meilleures énergies; les expériences de foi sincère et profonde de tant de jeunes qui témoignent avec joie de leur appartenance à l’Eglise… ».

Il y a aussi les jeunes des pays du Tiers monde qui représentent un défi pour la société de consommation globalisée, pour la culture des privilèges du monde occidental.

On ne peut pas ignorer ou négliger  ces cultures juvéniles. C’est bien pourquoi le monde des jeunes qui est une réalité « plus que jamais complexe et fascinante en même temps. Elle doit être comprise de façon approfondie et aimée avec une grand esprit d’empathie ». (source : VIS)

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