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14 février 2013 - Allemagne
L’EGLISE N’A PAS LE DROIT DE SE DETOURNER DES PERSONNES

" Après le manque de charité de cliniques catholiques envers une femme, nous devons exercer une autocritique", a déclaré le Cardinal Marx, en réponse aux critiques faites à l'Église, à la suite de la décision des cliniques de Cologne.

L’archevêque de Munich faisait référence à un événement qui a fait grand bruit en Allemagne : Deux cliniques catholiques de Cologne avait refusé de délivrer « la pilule  du lendemain » à une femme qui venait de se faire violer.

A la suite du scandale, l’Archevêque de Cologne, le cardinal Joachim Meissner avait présenté ses excuses et modifié le règlement des cliniques de son diocèse.

Dans le cas de viol, il est normal de délivrer un tel médicament, alors que normalement ce n’est pas défendable sur le plan éthique, avait-il expliqué.

Ceci a amené l’archevêque de Munich, le cardinal Reinhardt Marx à déclarer : « Nous devons faire notre autocritique ! Quelle est notre position face à des SDF, des femmes violées ou de personnes qui sont soumises à des violences en famille ? Il serait désastreux si nous donnions l’impression qu'on renvoyait des hommes et des femmes en péril.»

Parlant au cours d’une messe célébrée à l’occasion de la fête de Notre-Dame de Lourdes au cours de la journée des malades, le cardinal a enfoncé le clou en affirmant : « c’est précisément le devoir des hôpitaux de l’Eglise de donner des traitements médicaux et une consolation spirituelle ! » (source : KNA)

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