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du 11 au 14 février 2013 (semaine 07)
 

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14 février 2013 - Dans la presse européenne
EN
BELGIQUE - EN ITALIE

L'ère de la foi est révolue, écrit "De Standaard - Belgique". L'Église se sécularise, affirme "La Repubblica - Italie.... Les conséquences de cette sécularisation touchent également la répartition du pouvoir au sein de l'Eglise.

"De Standaard - Belgique". Même un nouveau pape ne changera rien au fait que la foi traditionnelle est sur le déclin en Europe occidentale, estime Patrick Loobuyck, docteur en philosophie morale, dans le quotidien libéral De Standaard, après
l'annonce du retrait de Benoît XVI : "Alors qu'autrefois, il était pratiquement impossible de ne pas croire, la foi catholique représente désormais une exception.

La rationalité scientifique a inexorablement démystifié la vision du monde, raison pour laquelle nous ne pourrons manifestement plus développer d'attitude religieuse. En outre, les individus ne se soumettent pratiquement plus à une vérité
qui vient d'en haut, notamment si cette vérité transcendante représente un obstacle à la liberté humaine.

… Le pape n'aura aucune influence sur le renouveau du catholicisme. Le message de la foi n'a pas la vie facile. … L'ère de la foi traditionnelle en Dieu est révolue. Même si certains prétendent le contraire. On n'a pas l'impression que le comeback de Dieu est imminent. Les catholiques peuvent toujours espérer que l'arrivée d'un autre pape changera la situation,
lui insufflant un nouvel élan, mais cet espoir est vain." (http://www.standaard.be)

La Repubblica - Italie. L'infaillibilité papale disparaît. La démission du pape est un acte révolutionnaire qui modifiera le rapport de forces au sein de l'Eglise, prédit le quotidien de centre-gauche La Repubblica :

"L'Eglise se sécularise. Jusqu'à présent, le pape était considéré au sein de l'Eglise et de la communauté des fidèles comme représentant du Christ sur terre. Cela signifie, au sens du premier Concile du Vatican de 1870 que ses propos sont infaillibles, comparables à ceux d'un 'enseignant de tous les chrétiens' dans les questions de foi et de mœurs.

L'infaillibilité empêche aujourd'hui encore la réconciliation entre catholiques et protestants et entre les catholiques et les
orthodoxes de l'Eglise orientale. … La démission de Benoît XVI balaie cet obstacle. … Les conséquences de cette sécularisation touchent également la répartition du pouvoir au sein de l'Eglise. Le pouvoir du Concile et des synodes, c'est-à-dire celui des conférences épiscopales va s'élargir alors que le rôle du pape désormais sera plus restreint." (http://www.repubblica.it)


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