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du 11 au 14 février 2013 (semaine 07)
 

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14 février 2013 - Dans la presse européenne
EN ALLEMAGNE - EN AUTRICHE

Le pape donne la possibilité de moderniser l'Église. (Bild) - Allemagne - Cette démission, choisie librement, par un pape retro, donne une opportunité de réforme. (Der Standard - Autriche)

Bild -Allemagne. Benoît XVI se montre humain . Le journal à sensation Bild, qui avait publié au début du pontificat de Benoît XVI, la une allemande très connue 'Nous sommes pape', écrit cette fois-ci : 'Nous sommes humains'.

"Benoît XVI concède qu'il n'est plus à la hauteur de sa tâche. 'Je suis parvenu à la certitude que mes forces, en raison de l'avancement de mon âge, ne sont plus aptes....', dit-il dans son message. Il ne souhaite pas mourir à petit feu jusqu'à ce que Dieu le délivre, comme son prédécesseur Jean-Paul II.

Benoît XVI veut, au moment opportun, donner la possibilité de moderniser (enfin !) l'Eglise catholique à un pape plus jeune. Il avoue : 'Le monde d'aujourd'hui, sujet à de rapides changements, est agité par des questions de grande importance pour la vie de la foi.'

Et Benoît XVI - et c'est certainement le point le plus important - met un terme à l'infaillibilité papale. Il dit : 'Je vous demande pardon pour toutes mes erreurs !'

La journée d'hier contraindra l'Eglise catholique à emprunter de nouvelles voies." (http://www.bild.de)

Der Standard - Autriche. La démission de Benoît XVI est la première renonciation volontaire d'un pape depuis plus de 700
ans. Une chance unique pour l'Eglise de se montrer progressiste à l'avenir, estime le quotidien de centre-gauche Der Standard :

"Aussi courageuse que puisse être la fin librement choisie du pontificat, il n'en reste pas moins que ce pape n'a guère fait preuve de courage ni de progressisme pendant son magistère. Il ne restera pas dans les annales en tant que réformateur et représentant des Lumières au sens de Kant, mais en tant que pape rétro.

... Quelque soit la personne qui deviendra le nouveau chef de l'Eglise, l'espoir d'une ouverture de l'Eglise, d'une égalité hommes-femmes et de l'entrée de la réalité derrière les murs du Vatican pèsera sur lui.

Pour l'Eglise catholique, cette démission choisie librement offre une opportunité : que des prêtres comme ceux qui se qualifient eux-mêmes de désobéissants ne s'éloignent pas davantage de 'leur' Eglise ; que des chrétiens qui se trouvent dans une position d'attente ne quittent pas l'Eglise ; que des scandales soient traités en toute sincérité par une Eglise qui prend publiquement position." (http://derstandard.at)


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