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18 février 2013 - Centrafrique
IL Y A DES RISQUES D’AFFRONTEMENTS INTERRELIGIEUX

C’est l’appel lancé par tous les leaders religieux à l’adresse de la communauté internationale, selon Radio France Internationale (RFI).

Les dirigeants religieux, réunis à Bangui, se sont regroupés au sein d’une plateforme commune pour discuter de la tension politico-militaire qui règne depuis la mi-décembre.

Ils ont, disent-ils suffisamment d’éléments pour affirmer qu’il y a des risques d’affrontement entre chrétiens et musulmans dans les provinces. Elles seraient le fait des attaques ciblées des rebelles du mouvement de la Séléka.

Ces rebelles qui avaient essayé de renverser le régime du Président François Bozizé, ont fini par conclure un accord de paix le 11 janvier dernier qui a mis fin aux hostilités et permis à un gouvernement d’union nationale de se mettre en place le 4 février avec la participation de membres du mouvement rebelle.

Pour les responsables religieux, cela n’a pas mis fin aux exactions des rebelles qui ont saccagé une église la semaine dernière. Selon le représentant de l’Association des évangélistes de RDA « un affrontement pourrait être provoqué par les populations autochtones qui ont subi des exactions ».

L’imam de la mosquée centrale de Bangui, le cheick Kobir Layama, tout en reconnaissant ces faits, a estimé qu’il ne fallait pas faire d’amalgame et jeter l’opprobe sur l’ensemble de la communauté musulmane : « Ceux qui mènent des actions contre les chrétiens ne sont pas des musulmans pratiquants » a-t-il déclaré.

La plateforme interconfessionnelle devrait rencontrer des représentants des rebelles, de la force multinationale et du gouvernement pour que cessent les actes de violence. (source : Fides)

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