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18 février 2013 -
L'EXIGENCE DE LA COMMUNION ET DE L'UNITÉ DE L'ÉGLISE

En 2005, Benoît XVI avait affirmé que l'unité de l'Eglise serait une de ses priorités. A la veille de sa renonciation, il le redit : « L’une des fautes les plus graves qui défigurent le visage de l’Eglise est la [faute] contre son unité visible."

Le 20 janvier il reconnaît : " Les divisions historiques qui ont séparé les chrétiens n’ont pas encore été complètement surmontées." Et ce sont autant de questions dont il parlait avec les patriarches de Églises-Soeurs, autant de questions qu'il posait avec les Églises orientales, qu'elles soient ou non en communion avec le Saint-Siège apostolique.

L’historien Jean-Luc Pouthier pose même une réponse quand des théologiens et des pasteurs lui pose cette interrogation : " Quelles sont les conséquences institutionnelles de la démission de Benoît XVI."

Depuis le redéploiement de la fonction pontificale au XIXème s. l'Église n’est plus adapté à la situation et Benoît XVI en avait certainement conscience. Car il a insisté sur le fait qu’il démissionnait de sa charge "d’évêque de Rome". L’alignement du statut du premier des évêques sur celui de ses frères des antiques patriarcats est une évolution qui pourrait se dessiner. »

Le choix des cardinaux du Conclave ne peut négliger que la Communion anglicane comme les patriarcats orthodoxes, les Églises luthériennes et réformées, les Églises coptes et arméniennes, se réfèrent au même Christ et en témoignent sur les côtes indiennes avc l'Église syriaque d'Orient, comme en Éthiopie avec l'Église téhawedo.

Benoît XVI y était très attentif. Les cardinaux électeurs ne peuvent faire marche-arrière, sans renier Vatican II. Le pape les y invite dans son message aux prêtres de Rome, le 14 février en évoquant l'unité de l'Église : " Il était évident que les chrétiens pouvaient trouver l’unité, ou au moins chercher l’unité, mais il était clair aussi que seul Dieu peut donner l’unité. Et nous sommes encore en chemin."

A cela il faut ajouter son très long développement, ce même 14 février, en ce qui concerne le dialogue interreligieux. (source : VIS)

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