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du 15 au 18 février 2013 (semaine 07)
 

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18 février 2013 - FSSPX
L'ULTIMATUM DU SAINT-SIÈGE ET LA RÉPONSE DE LA FRATERNITE

Le préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi (CDF) et président de la Commission "Ecclesia Dei," a adressé une lettre donnant à la FSSPX, jusqu’au 22 février pour accepter la dernière version du "Préambule doctrinal" .

Mgr Gerhard Ludwig Müller, préfet de la Congragation et et Mgr Augustine Di Noia, vice-président de la commission, "Ecclesia" ont adressé début janvier à Mgr Bernard Fellay, supérieur général de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X (FSSPX), une lettre donnant aux intégristes jusqu’au 22 février pour accepter la dernière version du Préambule doctrinal remise le 13 juin 2012. À défaut, Rome se réserve le droit de s’adresser à chaque prêtre de la Fraternité.

Une nouvelle proposition avait été élaborée en juin, lors d’une réunion de travail du cardinal Levada avec Benoît XVI, avant d’être remise le 13 juin, à Mgr Fellay.

Ce document devait rendre possible le retour de la Fraternité dans l’Église, et prévoyait la création d’une prélature personnelle à condition que la FSSPX reconnaisse que le magistère vivant est l’interprète authentique de la Tradition, que le concile Vatican II est en parfait accord avec la Tradition, et qu’elle accepte la validité et la licéité du Missel de Paul VI. Des conditions finalement repoussées par le chapitre général de la FSSPX en juillet 2012.

La réponse de Mgr Bernard Fellay se fait d'une manière indirecte par un entretien sur le site "Nouvelles de France", en réponse au journaliste qui le questionne.

"Nous n´avons pas réussi à nous accorder", regrette-t-il, révélant même avoir pensé "un bref instant, qu´en annonçant sa renonciation, Benoît XVI ferait peut-être un dernier geste envers nous en tant que pape".

Le disciple de Mgr Lefebvre voit cependant difficilement comment cela pourrait être possible: "Il faudra probablement attendre le prochain pape. Je vais même vous dire, au risque de vous surprendre, qu´il y a des problèmes plus importants pour l´Eglise que celui de la Fraternité Saint-Pie X et c´est, d´une certaine manière, en les réglant, que le problème de la Fraternité sera réglé".

Il se dit "bien conscient" qu´il est très difficile de demander des autorités de l´Eglise catholique romaine une condamnation de la "nouvelle messe". "En réalité, si ce qui doit être corrigé l´était, ce serait déjà un grand pas". Et le supérieur général de la FSSPX ne s´attend cependant pas à ce que Rome condamne Vatican II avant longtemps. Conscient que ses revendications ne seront pas satisfaites du jour au lendemain, il pense qu´elles le seront "au fur et à mesure".

Dès le 11 février, la FSSPX avait publié le communiqué suivant : " Malgré les divergences doctrinales manifestées encore à l’occasion des entretiens théologiques tenus entre 2009 et 2011, la Fraternité Saint-Pie X n’oublie pas que le Saint Père a eu le courage de rappeler que la messe traditionnelle n’avait jamais été abrogée, et de supprimer les effets des sanctions canoniques portées contre ses évêques, à la suite des sacres de 1988.

" Elle n’ignore pas l’opposition que ces décisions ont suscitée, obligeant le pape à se justifier devant les évêques du monde entier, déclare Mgr Fellay. Elle lui exprime sa gratitude pour la force et la constance dont il a fait preuve à son égard en des circonstances aussi difficiles, et l’assure de ses prières pour le temps qu’il souhaite désormais consacrer au recueillement." (source : VIS et DICI)


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