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du 18 au 21 février 2013 (semaine 08)
 

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21 février 2013 -
PARTENAIRE DE LA TRANSITION DÉMOCRATIQUE EN AFRIQUE

Sous le titre « Gouvernance, bien commun et transition démocratique en Afrique », la lettre pastorale du Symposium des Conférences épiscopales d’Afrique et de Madagascar qui vient d’être publiée, présente l'Église comme partenaire.

Commenté par le cardinal Polycarp Pengo, archevêque en Tanzanie, ce document se place dans le sillage de l’exhortation apostolique post-synodale "Africae Munus", qui a rappelé que « l’Eglise ne peut rester indifférente devant les problèmes socio-politiques et économiques de l’Afrique » et que « le bien commun, le respect des droits de l’homme et l’avènement du bon gouvernement relèvent du message évangélique » et de la mission prophétique de l’Eglise.

La justice annoncée déjà par les prophètes de l’Ancien Testament ne saurait être abstraite. « Elle est faite d’actions très pratiques qui assurent la protection du faible contre les abus, qui procurent au pauvre ce dont il a besoin, et qui prennent soin des personnes défavorisées. Il s’agit de donner à chacun ce que Dieu a prévu, sans distinction aucune
."

" Dans beaucoup de pays africains, le marché du travail se resserre. Le drame de la migration, avec un nombre croissant de jeunes qui risquent leur vie pour quitter l’Afrique, reflète la profondeur du malaise d’un continent qui traîne encore les pieds pour fournir les conditions favorables à l’épanouissement de ses fils et filles. La situation des femmes est une autre source d’inquiétude.

" Le SCEAM est d’avis que femmes et hommes sont égaux en dignité dans leur humanité devant Dieu, puisque tous deux ont été créés à l’image et à la ressemblance de Dieu. C’est pourquoi nous devons veiller à ce que tous aient la possibilité de jouer leur rôle spécifique dans l’Eglise et dans la société en général

" Le SCEAM demande instamment aux dirigeants politiques africains de faire de l’éradication de la pauvreté une priorité en mettant les revenus de l’exploitation des ressources du sous-sol du continent telles que la terre et les forêts au service du développement de vos pays pour le bénéfice de la nation toute entière et de ces citoyens. Nous vous prions de ne pas compromettre la lutte contre la corruption. La corruption est un cancer qui détruit nos pays ».

« L’Eglise se trouve au coeur de tous les efforts visant une meilleure gouvernance. Dans de nombreux pays, pendant la période délicate de transition démocratique des années 1990, l’Eglise a joué un rôle de soutien clairement visible. Cinq des huit conférences nationales transitoires qui ont été organisées au cours de cette époque ont été présidées par des évêques catholiques.

" Cette intervention de l’Eglise a contribué, dans certains cas,
à de pacifiques processus de transitions démocratiques, avec beaucoup de succès, à travers des consultations et des dialogues participatifs. Beaucoup de chrétiens, dans certaines situations volatiles, ont aidé dans la réalisation de la paix et de la réconciliation. L’Eglise doit prendre ses responsabilités dans le domaine sociopolitique. Elle doit être pleinement impliquée dans la transformation en profondeur de notre société ». (source : News.va)


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