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28 février 2013 -
CE NE SONT PAS DES DROITS DE L'HOMME

Dans son intervention lors de la 22e session du Conseil des droits de l´homme des Nations unies, le 26 février, Mgr Mamberti a déploré que cet organisme reconnaisse des "prétendus ‘nouveaux droits´". Dénaturer n'est pas un droit.

Sans les nommer, il visait notamment le mariage homosexuel, l´avortement et l´euthanasie. "Un droit reconnu par une majorité de pays ne devient pas nécessairement "un droit fondamental", a rappelé, au siège de l´ONU à Genève, le secrétaire du Saint-Siège pour les relations avec les Etats.

Les Droits de l´homme naissent de la dignité humaine et non pas d´une décision majoritaire. Une telle attitude "menace l´universalité et l´indivisibilité des droits de l´homme". Dès lors, c´est aussi "la crédibilité du Conseil en tant que promoteur et défenseur de la Déclaration universelle des droits de l´homme" qui est menacée.

Le ‘ministre des Affaires étrangères´ du Saint-Siège a interpellé les participants sur la "question essentielle" : "Les droits de l´homme sont-ils fondamentaux parce qu´ils sont reconnus par une majorité de pays ou bien sont-ils universels grâce à une présomption éthique, qui précède la reconnaissance par les Etats et qui naît de la dignité de chaque personne ?"

" Les droits de l´homme doivent être considérés sur la base de la manière dont ils se réfèrent aux principes fondateurs et aux objectifs contenus dans les documents fondamentaux, ceux où la nature et la dignité innée de la personne constituent des éléments clé". (source : News.va)

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