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7 mars 2013 -
AVANT LE CONCLAVE PARLONS DE LA SECULARISATION

« C’est un devoir apostolique » déclare le cardinal George Cottier au sujet des thèmes abordés dans les ‘congrégations générales ‘

Il ne faut pas se contenter d’une simple analyse sociologique. Il faut montrer  la nouveauté du christianisme, car « ceux qui ont quitté le christianisme ne le connaissent plus, tout en croyant le connaître ».

Pour cela il faudra au futur pape « du courage, de l’élan, de la fraicheur. D’où l’importance du témoignage » dit celui qui fut le théologien du pape Jean-Paul II.

Ce témoignage est important, car, comme il le rappelle, « on ne naît pas chrétien, on le devient ». Et l’expert qu’il fut au concile revient sur un de ses grands acquis : la collégialité. « Si le pape est bien le garant de l’unité et de la pureté de la foi, cette charge est aussi donnée aux évêques, aux prêtres, et partagée avec les laïcs ».

« Quand le pape aborde un problème, il doit être au-dessus des idéologies, des pressions, il doit consulter les évêques ».

Quant à l’image que doit donner l’Eglise sous l’impulsion du futur pape, le cardinal Cottier rappelle qu’elle ne doit plus se référer aux signes empruntés autrefois à la société temporelle : « il faut tendre vers un témoignage de simplicité, de pauvreté. Cela peut toucher aussi bien le langage que l’habillement. Cette exigence ne touche pas forcément la personne du pape, mais l’appareil qui l’entoure ». (source : News.va)

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