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11 mars 2013 - RD Congo
L’EGLISE APPELLE A UN DIALOGUE NATIONAL

Dans un mémorandum  sur l’état de la nation, l’Eglise réaffirme que le dialogue serait « la voie royale et pacifique de sortie de crise ».

Comme préalable à ce dialogue toutes les forces vives de la nation  doivent s’engager à respecter « la souveraineté nationale, l’intégrité territoriale et l’ordre constitutionnel »peut-on lire dans le texte signé des 17 évêques de la Commission épiscopale nationale du Congo (Cenco) adressé au Président Kabila et rendu public le 4 mars dernier.

En ligne de mire de ce texte les combats qui ont lieu depuis près d’un an dans le Nord-Kivu entre l’armée et le Mouvement du 23 mars (M23) et aussi les tentatives de pourparlers en cours depuis décembre à Kampala entre le gouvernement congolais et la rébellion que l’ONU accuse d’être soutenu par le Rwanda et l’Ouganda, allégations qu’elle rejette.

Autre sujet soulevé par le mémorandum : la réforme de la commission électorale nationale indépendante qui a été très critiquée pour sa gestion des élections et la réforme de l’article 220 de la constitution qui concerne l’immuabilité de « la forme républicaine de l’État, le principe du suffrage universel, la forme représentative du gouvernement, le nombre et la durée des mandats du président de la République, l’indépendance du pouvoir judiciaire, le pluralisme politique et syndical ».

C’est précisément le nombre des mandats du président qui est en cause dans cette tentative de révision, car Joseph Kabila ne pourra plus se représenter en 2016, car il en est à son deuxième et dernier mandat. (source : AP)


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