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11 mars 2013 - Suisse
L’EGLISE AUTORISERA PEUT-ETRE LA « PILULE DU LENDEMAIN »

Contrairement à ce qui avait été publié, ce problème n’a pas encore été débattu par la Conférence épiscopale suisse, et l'on ne peut donc parler d'un fait accompli..

C’est la commission éthique de la Conférence qui l’étudie actuellement, alors que les déclarations de son porte-parole, Walter Müller, semblait indiquer que c’était chose faite et que l’administration de cette pilule était légitime pour les femmes victimes de viol. Or, apparemment il n’a fait qu’expliquer les principes généraux de la doctrine de l’Eglise selon laquelle il est légitime que les victimes se protègent en cas de viol.

Pour que l’usage de cette pilule soit autorisé, il faut que la Commission d’éthique détermine comment cette pilule agit. Les évêques ne pourront donner leur aval que si elle est un moyen contraceptif et non abortif.

« Le médicament ne doit en aucun cas contribuer à la mort d’une vie humaine, qui commence au moment de la fécondation de l’ovule », rappelle Walter Müller. « La pilule a-t-elle un effet contraceptif ou abortif? Toute la difficulté de la commission de bioéthique est là, car actuellement les études aboutissent à des résultats divergents », conclut-il.

Rappelons que les évêques allemands comme la Conférence épiscopale espagnole ont récemment accepté l’usage de la pilule dans les cas de viol. (source : AP)


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