Pour vivre au rythme de l'Eglise universelle.
FlashPress - Infocatho
du 15 au 18 mars 2013 (semaine 12)
 

-
18 mars 2012 -
LE PAPE FRANÇOIS VICTIME DE RUMEURS

On reproche au nouveau Pape, alors Provincial des Jésuites d’Argentine, de n’être pas intervenu en faveur de deux frères arrêtés et torturés. Les imaginations de quelques journalistes malveillants ne résistent pas à la vérité des faits réels.

Jean-Paul II comme Benoît XVI en ont connu également, et les faits ont contredit les journalistes malveillants.

Ce sont de vieilles accusations que récuse en effet Adolfo Perez Esquivel. Le Saint-Siège a vigoureusement réfuté par la voix de son porte-parole : « La campagne contre Jorge Mario Bergoglio est bien connue et remonte déjà à plusieurs années. Elle provient d’une publication caractérisée par des campagnes parfois calomnieuses et diffamatoires. La matrice anticléricale de cette campagne et d’autres accusations contre Jorge Mario Bergoglio est connue et évidente. »

« Il n’y a jamais eu d’accusation concrète et crédible à son égard. La justice argentine l’a interrogé une fois comme personne informée des faits, mais ne l’a jamais accusé. Il a nié les accusations de façon documentée », a poursuivi le Père Lombardi. « Il y a en revanche de nombreuses déclarations qui montrent à quel point Jorge Mario Bergoglio a œuvré pour protéger de nombreuses personnes pendant la dictature militaire ».

Parmi ces déclarations, celle du Prix Nobel de la Paix 1980, l’artiste argentin Adolfo Perez Esquivel, qui fut une des victimes de la dictature : le 14 mars, il a affirmé à la chaine de télévision hispanophone" BBC Mundo" qu’il n’y avait eu aucun lien entre le Père Jorge Bergoglio et la dictature argentine.

Cette accusation contre celui qui, après la dictature, a été à l’origine de la demande de pardon de l’Eglise, rappelle curieusement les reproches qui avaient été faits contre l’Archevêque de Cracovie devenu le Pape Jean-Paul II  pour son attitude pendant l’occupation soviétique ou contre l’ex Archevêque de Munich, devenu le Pape Benoît XVI pour sa participation à la guerre de 1939-1945. Ces reproches avaient été aisément balayés par la réalité. (source : AP)


Retour aux dépêches
retour à la page d'accueil