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du 15 au 18 mars 2013 (semaine 12)
 

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18 mars 2012 -
LE PAPE NOIR ET LE PAPE BLANC


La Compagnie de Jésus a salué l’élection « pleine d’espérance » du premier pape jésuite. Le Père Général a remercié son confrère jésuite pour la générosité avec laquelle il avait accepté « la responsabilité de guider l’Église en ce moment crucial ».

Le Père Adolfo Nicolas a remercié son confrère jésuite et a assuré qu’il avait à cette occasion « témoigné de façon visible de sa simplicité de cœur, de son humilité, de son expérience pastorale et de sa profondeur spirituelle ».

Le supérieur général de la Compagnie de Jésus a également jugé que le nom de François qu’il s’était choisi évoquait pour les jésuites « l’esprit évangélique de sa proximité envers les pauvres, son identification avec le peuple des petits et son engagement pour le renouvellement de l’Église ».

Le supérieur général des jésuites, jesuite espagnol, que la légende présente souvent comme le « pape noir », renouvelle enfin le « vœu spécial d’obéissance » qui unit sa congrégation au pape. Il a en effet rappelé « la caractéristique propre de notre Compagnie » d’être "une société religieuse, apostolique, sacerdotale (…) liée au Pontife romain par un lien très particulier d’amour et de service".

De son côté, l'assistant du supérieur provincial pour les jésuites du Canada français et d’Haïti s’est mis à rire lorsqu’on lui a indiqué qu’il y avait désormais deux papes jésuites. Le supérieur général de l’ordre est en effet parfois surnommé le « pape noir ».

« Disons que les relations devraient être bonnes entre les jésuites et le Vatican », croit le père Bélanger. « Mais après des relations plus difficiles avec Jean-Paul II, elles étaient meilleures avec Benoît XVI ».

Il n'est pas sans intérêt de connaître certains aspects de la pensée du nouveau pape, connus davantage des jésuites que du grand public, proches de celle du Supérier de la Compagnie. "Ils émergeront probablement au cours des prochains jours alors qu’on apprendra à connaître davantage le pape François", assure le P. Bélanger.

Concernant l'Asie, cette " culture a encore beaucoup à offrir à l'Église, à l'entièreté de l'Église, mais nous ne l'avons pas encore fait. Peut-être n'avons-nous pas été assez courageux ou n'avons-nous pas pris les risques que nous aurions dû prendre ». (source : AP)


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