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du 15 au 18 mars 2013 (semaine 12)
 

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18 mars 2012 - France
LES PRIORITÉS DE L'ÉGLISE AUJOURD'HUI

Les trois cardinaux français André Vingt-Trois, Philippe Barbarin et Jean-Pierre Ricard, ont donné une conférence de presse à l’issue du conclave. Pour eux, une des priorités de l'Eglise aujourd'hui est « l’annonce de l’Evangile dans le monde ».

Même si l’on ne sait pas encore quelle forme prendra le pontificat du pape François, il a « commencé par le commencement », estiment les cardinaux : par la prière.

Ils ont fait observer que les réflexions de discernement en vue de l’élection n’étaient pas « absorbées par la réforme de la Curie ». Il ne s’agissait pas d’une « crise » où il aurait fallu « trouver l’homme fort », a insisté le cardinal Vingt-Trois.

Selon le cardinal Ricard, la première préoccupation était « l’annonce de l’Evangile dans le monde ». Comment ? « Nous le découvrirons avec lui ».

« Nous verrons ses choix peu à peu et la ligne qu’il donne du point de vue spirituel, organisationnel », a répondu le cardinal Barbarin, qui a estimé que le nouveau pape « commence par le commencement », c’est-à-dire par « la prière » et « la suite viendra ».

Le pape François a en effet proposé à la foule présente sur la place Saint-Pierre pour l’accueillir, dès la première heure, de prier pour l’évêque émérite de Rome, Benoît XVI, mais aussi pour lui-même. De même, l’un des premiers gestes de son pontificat était la visite à la basilique romaine Sainte-Marie Majeure, afin de confier la ville de Rome à la Vierge.

Selon les cardinaux français, le pape François n’est « ni du système curial ni du système italien » mais il pourra « intervenir avec justesse dans les questions du Vatican ».

Il s’agira, a expliqué le cardinal Vingt-Trois que de par « sa ligne spirituelle et personnelle », le nouveau pape puisse « dynamiser le système » plutôt que de « se laisser phagocyter par lui ».

Le cardinal Vingt-Trois a souligné par ailleurs que l’élection d’un pape devait toujours résonner de façon universelle : l’Eglise est en effet « aujourd’hui dans le monde une des rares organisations qui allie simultanément la profondeur de l’enracinement culturel avec la vision d’un univers unifié et d’une communion universelle ».

Le président des évêques de France a confié que lors des votes, il faisait face à la représentation picturale de la prédication sur la montagne, où Jésus « remet la loi nouvelle », un appel pour le cardinal à « revenir à la mission » que le Christ a donnée, et à « y correspondre le mieux possible ».

Et qu’ont dit les cardinaux français au moment de saluer le nouveau pape personnellement ?

Le cardinal Barbarin a déclaré : « Je vous promets ma prière tous les jours et ma fidélité absolue ». Le cardinal Ricard, lui a exprimé sa « grande joie » et sa « prière pour lui », et le pape lui a répondu : « J’en ai besoin ». Le cardinal Vingt-Trois lui a assuré que « les catholiques de France prient pour lui ». Il a mis sa main sur l'épaule du pape. " Ce premier contact m’a beaucoup ému, je ne pouvais pas lui dire grand-chose." (source : AP)  


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