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du 19 au 22 mars 2013 (semaine 12)
 

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22 mars 2012 -
LA PRÉSENCE DU PATRIARCHE OECUMÉNIQUE CRÉE L’ÉVÉENEMENT

Le patriarche de Constantinople à Rome fut un événement considérable. Ce n'est pas seulement parce qu'il avait un fauteuil identique à celui du pape, mais parce que François l'appela "mon frère André". Pierre et André se retrouvaient.

C'était la première fois dans l'histoire que le frère de Pierre assistait à cette intronisation. Même avant le schisme de 1054, aucun patriarche de Constantinople n’avait assisté à l’intronisation de celui qui est le successeur de Pierre.

Le geste de Bartholomée Ier, patriarche œcuménique de Constantinople et Premier parmi les patriarches des Églises byzantines, doit être considéré à sa juste mesure. Comme il l’a souligné lui-même à la télévision turque : « Même avant le schisme de 1054 (séparation entre les Églises d’Orient et d’Occident), il n’y a pas eu de présence du patriarche de Constantinople à l’intronisation d’un pape ». Ce disant, il voulait signifier : « Ce geste veut montrer l’importance que j’attribue aux relations amicales entre les deux Églises ».

En adressant ses félicitations (en anglais) au pape François qui lui avait donc réservé un siège identique au sien, le patriarche a exprimé l’espérance que le nouveau pontificat verra « la continuation de notre voyage vers la réconciliation et la consolidation du dialogue vers l’unité comme Eglises sœurs ». Un dialogue marqué par le concile Vatican II.

Quant aux prémices visibles de ce pontificat, le patriarche Bartholomée a décrit les choix de simplicité comme des « choix de l’essentiel » pour que « les Eglises corrigent les tendances 'mondaines' afin que l’homme retourne à la charité ».

Il nous faut également ressentir tout ce que veut dire cette "familiarité" : "mon frère André", que le successeur de Pierre donna au patriarche oecuménique que l'Orthodoxie considère comme le sucesseur de l'apôtre André. "Mon frère André. L'Apôtre André annonça Jésus à son frère Pierre. André, le premier appelé, aime à répéter la tradition liurgique orthodoxe.

Autre signe en direction des Eglises orientales, la présence du catholicos arménien, à qui François donna le signe de la paix durant la célébration eucharistique et de nombreux autres représentants des Églises syriaques et coptes.

Il ne faut pas oublier que l’archevêque de Buenos Aires qu’il fut était en charge des Églises orientales rattachées à Rome. Ceci lui donne, en tant que pape, une sensibilité spéciale quant aux problèmes des rapports avec ces Églises souvent ignorées des "latins". (source : News.va)


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