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du Du 28 au 31 mars 2013 (semaine 13)
 

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31 mars 2013 --

LE CHEMIN DE CROIX DU COLISÉE

C'était un parterre de lumière réalisé aux abords du Colisée par les fidèles pour le Chemin de Croix qui s’est déroulé en présence du pape François, au milieu d’une foule silencieuse et recueillie de plusieurs dizaines de milliers de personnes.

La Croix a été portée successivement par des fidèles originaires d’Italie, d’Inde, de Chine, de Syrie, du Liban, du Brésil ou du Nigéria, une diversité à l’image de l’universalité de l’Eglise. Le pape François participait au chemin de croix, depuis la terrasse qui surplombe l’amphithéâtre flavien.

Cette année, les méditations qui illustrent les quatorze stations de la "Via Crucis" ont été rédigées et composées par des jeunes du patriarcat maronite. composée de nombreux jeunes. Chacune des différentes communautés chrétiennes du Liban a rédigé une méditation : maronite, catholique latine, chaldéen, syro-catholique, gréco-melkite ou arménien. Des universitaires, des élèves du secondaire ou des membres d’ONG ont également participé à la rédaction d’une des méditations.

Les chrétiens du Proche-Orient étaient au cœur des méditations.

Ces réflexions ont notamment dénoncé les « Pilate » qui « tiennent dans leurs mains le pouvoir et ne le mettent qu’au service des plus forts » ; « le monde qui se plie à une réalité qui cherche de chasser Dieu de la vie de l’homme, comme le laïcisme qui étouffe les valeurs de la foi et de la morale au nom d’une soi-disant défense de l’homme ou le fondamentalisme violent qui prend prétexte de la défense des valeurs religieuses ».

Une méditation a évoqué la souffrance des " sans-domiciles fixes, les pauvres et les enfants exposés à la violence et à l’exploitation", rappelant que « une personne blessée ou oubliée ne perd ni sa valeur ni sa dignité et qu’elle demeure signe de la présence du Seigneur cachée dans le monde ».

Une prière a appelé l’Esprit Saint « à consoler et à fortifier les chrétiens du Proche-Orient afin que, unis au Christ, ils soient sur une terre lacérée par l’injustice et les conflits, les témoins de son amour universel ». Il a été demandé aussi au Seigneur d’accorder aux « fils des Eglises orientales, affligées de diverses difficultés, parfois allant jusqu’à la persécution ou affaiblies par l’émigration, le courage de rester dans leurs pays pour annoncer la Bonne Nouvelle ».

" Que l'Orient retrouve la splendeur de sa vocation de berceau de la civilisation et des valeurs spirituelles et humaines"

Un appel à l’unité des chrétiens a également été lancé , invoquant le Seigneur pour qu’il donne « la sagesse et l’humilité pour que le chrétiens se relèvent et avancent sur la voie de l’unité, dans la vérité et l’amour, sans succomber à la tentation du recours aux seuls critères des intérêts personnels ou sectaires », citant ainsi l’exhortation post-synodale sur le Proche-Orient de Benoît XVI.

Le Pape François a ensuite pris la parole brièvement pour conclure ce chemin de croix. « La Croix de Jésus est la Parole par laquelle Dieu a répondu au mal du monde, » a-t-il notamment expliqué, ajoutant que « Dieu a parlé, a répondu, et sa réponse est la Croix du Christ : une Parole qui est amour, miséricorde, pardon.»

Il a invité les fidèles présents à s’ouvrir à Dieu : « si je le refuse je suis condamné, non par lui, mais par moi-même, parce que Dieu ne condamne pas, lui aime et sauve seulement.» (source : VIS)


Pour le texte intégral du chemin de croix, cliquez ici.


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