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du Du 28 au 31 mars 2013 (semaine 13)
 

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31 mars 2013 - Irak
FAVORISER LA RÉCONCILIATION ET PROMOUVOIR LA PAIX

Les chefs des Eglises chrétiennes s'adressent au Parlement et lui demandent d'empêcher les ingérences étrangères en matière de politique intérieure et de promouvoir la reconstruction de l’Irak par la participation active de tous.

Le 28 mars, à Bagdad, s'adressant au président du Parlement irakien le patriarche chaldéen Louis 1er Sako, a pris la parole au cours d’une rencontre officielle à laquelle participaient les responsables de toutes les Eglises chrétiennes d’Irak.

Le patriarche chaldéen a rappelé au premier ministre qu’il avait la responsabilité de favoriser la réconciliation pour le bien de l’Irak et des Irakiens. Le plan de paix chrétien a également été proposé au président de la République et aux responsables de la région autonome du Kurdistan.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre d’une série d’initiatives lancées par les chefs de la minorité chrétienne pour relancer le processus de paix et d’autonomie en Irak, dix ans après l’occupation américaine.

Le 27 mars les responsables chrétiens avaient déjà rencontré le premier ministre Nouri al Maliki, le ministre de l’environnement et d’autres membres du gouvernement.

Le 26 mars, les chefs et les représentants des Églises et communautés chrétiennes présentes en Irak s'étaient réunis au Patriarcat chaldéen à Bagdad pour débattre de la situation des chrétiens dans le pays et affronter ensemble les urgences et les difficultés.

La rencontre, convoquée par le Patriarche des Chaldéens, Mgr Louis Ier Sako, a vu la participation de représentants des Eglises grecque orthodoxe, arménienne apostolique, assyrienne d’Orient, syro-orthodoxe, copte orthodoxe et syro-catholique. A la réunion était également présent George Chamoun, président de la communauté adventiste en Irak.

Pour le patriarche Sako, l’œcuménisme et la collaboration avec tous les chrétiens représentent des priorités. "Aujourd'hui, malheureusement, on entend dire : 'je suis plus Arménien que chrétien, plus Assyrien que chrétien, plus Chaldéen que chrétien'. Il persiste une mentalité tribale qui fait que chaque village vise à avoir 'son' évêque ou 'son' patriarche. De cette manière, le christianisme s’éteint. Nous, en tant qu’évêques, nous devons être vigilants contre ces formes pathologiques de vivre notre identité." ( (source : Apic)


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