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du 5 au 8 avril 2013 (semaine 14)
 

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8 avril 2013 -
L'ÉVÊQUE DE ROME INTRONISÉ DANS SA CATHÉDRALE DU LATRAN


Le 7 avril à 17h 30, une procession a conduit le pape François vers la cathèdre romaine de pierre ornée de mosaïques. Le cardinal-vicaire de l’évêque de Rome a prononcé les paroles d’accueil.

" Cette cathédrale est le lieu élu et béni depuis les siècles des siècles, le rocher sur lequel est fondée l’Église, et celui qui confirme dans la vérité de la foi tous les frères, y préside dans la charité toutes les Églises, et guide chacun avec une douceur ferme sur les voies de la sainteté. "

Gravissant les marches, le nouveau pape s’est alors assis pour la première fois sur la cathèdre, et le bâton pastoral de Jean-Paul II lui a été remis, sous les applaudissements de l’assemblée. Quelque 100.000 personnes étaient présentes, à l’intérieur et à l’extérieur de la basilique., selon les chiffres du Vatican.

Des personnes de tous états de vie, en représentation du diocèse, se sont agenouillées chacune à leur tour devant le pape, lui promettant obéissance : le cardinal vicaire, le "vicegerente" du diocèse, un vicaire capitulaire, un curé de Rome, un vicaire paroissial, un diacre permanent, un religieux franciscain, une religieuse, une famille avec 4 enfants et enfin deux jeunes laïcs.

Lors de son homélie, prononcée debout , le pape a médité sur la « patience » de Dieu : « C’est le style de Dieu: il n’est pas impatient comme nous, nous qui voulons souvent tout et tout de suite, même avec les personnes. Dieu est patient avec nous car il nous aime, et qui aime comprend, espère, fait confiance, n’abandonne pas, ne coupe pas les ponts, sait pardonner. Souvenons-nous de cela dans notre vie de chrétiens: Dieu nous attend toujours, même quand nous nous sommes éloignés! Lui n’est jamais loin, et si nous revenons à lui, il est prêt à nous embrasser. »

Pour illustrer la patience divine, le pape a puisé dans l’évangile du jour, où "l’apôtre Thomas refuse de croire à la résurrection. Jésus lui donne le temps d’une semaine, il ne ferme pas la porte, il attend".

De même pour Pierre, a rappelé le pape : « par trois fois il renie Jésus, juste au moment où il devait lui être plus proche. Jésus le regarde : " Pierre, n’aies pas peur de ta faiblesse, aies confiance en moi".

" Que de propositions mondaines entendons-nous autour de nous, mais laissons-nous saisir par la proposition de Dieu, la sienne est une caresse d’amour."

A la fin de la cérémonie, « Avançons - « avanti » - tous ensemble, peuple et évêque, avec la résurrection de Jésus toujours à nos côtés », a-t-il ajouté, avant de donner sa bénédiction. (source : News.va)

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