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du 5 au 8 avril 2013 (semaine 14)
 

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8 avril 2013 -
LES PREMIERS PAS VERS LE RENOUVELLEMENT DE LA CURIE

Après l’accumulation de « petits gestes » modifiant l’image du pouvoir pontifical, le pape François avance à pas comptés pour faire évoluer la Curie et le gouvernement central de l’Église.

Il consulte largement, écoute beaucoup. Mais il décidera seul, habitué à une obéissance sans faille, jamais gêné par des remises en cause radicales. Ces jours-ci, il a reçu les principaux chefs de dicastère à la Maison Sainte-Marthe. Mais il multiplie également les contacts officieux.

" La Curie doit être au service du pape et non l’inverse," répète-t-on. Des regroupements thématiques pourraient être opérés, notamment autour des thématiques sociales : les Conseils pontificaux "Cor unum", "Justice et paix". Les émetteurs d’informations du Vatican (L’Osservatore Romano, Radio Vatican, la télévision vaticane, la Salle de Presse, le Conseil pontifical des communications sociales, la Librairie Éditrice Vaticane) pourraient également être mis en cohérence.

Par ailleurs, le pape François pourrait vouloir à ses côtés un véritable « conseil des ministres » à même de traiter les affaires de façon concertée.

Autre chantier : une meilleure articulation entre Rome et les épiscopats locaux. Il pourrait être envisagé de donner un essor au Synode des évêques et notamment à son Conseil constitué à la fin de chaque assemblée générale ordinaire. Constitué de quinze évêques, dont douze élus par l’assemblée, il pourrait devenir un organe consultatif réuni régulièrement autour du pape.

Aux côtés du pape jésuite argentin, notre Frédéric Mounier du quotidien "La Croix", un diplomate italien chevronné pourrait mettre en œuvre ces évolutions.

Le pape François, au fil de ses premières semaines, n’a jamais abordé les « sujets qui fâchent » dans le dialogue avec la modernité : mariage homosexuel, recherche bioéthique, avortement, divorce, contraception, laïcité. Son souci d’« entrer en conversation avec le monde », dans la droite ligne de Paul VI, l’a conduit à mettre l’accent sur les gestes de pardon, de miséricorde, de bienveillance, plutôt qu’à fixer des « critères non négociables ». Mais les abordera.

L'expérience de l'archevêque de Buenos Aires rappelle qu'il sait définir des axes forts.
(source : La Croix)

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