Pour vivre au rythme de l'Eglise universelle.
FlashPress - Infocatho
du 5 au 8 avril 2013 (semaine 14)
 

-
8 avril 2013 - France
CRÉATION D'UN OBSERVATOIRE DE LA LAICITÉ

Le 8 avril a été officiellement installé l''Observatoire de la laïcité en France. Selon le décret de 2007, l’Observatoire de la laïcité « assiste le gouvernement dans son action visant au respect du principe de laïcité dans les services publics ».

« À ce titre, il réunit les données, produit et fait produire les analyses, études et recherches permettant d’éclairer les pouvoirs publics sur la laïcité ».

Plus précisément, le décret « renouvelle pour cinq ans » un précédent observatoire, promis par Jacques Chirac et créé en 2007 par Dominique de Villepin, mais jamais réuni et dont les membres n’avaient jamais été nommés. Il ne donne cependant aucune précision sur l’identité de son président ou de ses membres, soit deux députés et deux sénateurs, ainsi que dix personnalités qualifiées.

En recevant le président de l’Observatoire, Jean-Louis Bianco, ancien ministre et ancien député socialiste, le président de la République a affirmé sa vision de la place des religions dans la société. « La laïcité est avant tout un principe et de liberté et de cohésion », a assuré le président.

Ce qui définit d’abord la tradition française, ce n’est donc pas la neutralité de l’État ou le régime de séparation instauré par la loi de 1905 mais une recherche d’équilibre. Ce « pilier du pacte républicain », selon les mots du président, qui offre « un cadre collectif » suppose que cette liberté individuelle de croire et de pratiquer sa religion n’est pas absolue. Elle doit « se pratiquer dans le respect réciproque. »

Évoquant les « mutations de la société » François Hollande a évoqué les nouveaux défis de la laïcité, en particulier la « nécessité de clarification » entre ce qui relève de la sphère privée et de la sphère publique, où l’exigence de respect des autres est plus particulièrement sensible.

« En 1905, la laïcité était simplement la séparation de l’État et des cultes. Aujourd’hui, elle est une frontière entre ce qui relève de l’intime, qui doit être protégé, et ce qui appartient à la sphère publique qui doit être préservée. Et comme toute frontière, il n’est pas toujours aisé de la tracer. » (source : AP)


Retour aux dépêches
retour à la page d'accueil