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du 5 au 12 avril 2013 (semaine 15)
 

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12 avril 2013 - 3 au 6 avril
LES HOMÉLIES DES MESSES MATINALES DE SAINTE MARTHE

Ayant volontairement délaissé l’appartement pontifical du Palais apostolique, le nouveau pape célèbre désormais la messe tous les matins à la Maison Sainte-Marthe où il loge, avec des dizaines d’autres prêtres et religieux travaillant au Vatican.


C'est un aspect peu connu de ce ministère marqué par un langage direct durant la messe. Presque tous les jours depuis son élection, le pape François célèbre la messe en petit comité dans la chapelle de la Maison Sainte-Marthe. Les homélies qu’il prononce à cette occasion sont ensuite diffusées en partie par Radio Vatican.

Le Bureau de presse du Saint-Siège, en revanche, ne rend pas publiques ces homélies, pour éviter qu’elles n’aient un caractère trop officiel. Mais chaque matin, à 7 heures, son homélie est l’occasion pour lui d’avancer, pas à pas, dans la constitution de ce que certains, à Rome, considèrent déjà comme un « mini-magistère », dûment relayé par « L’Osservatore Romano ».

Le 3 avril, il s'agissait d’employés de la "Domus Romana Sacerdotalis", l’une des résidences pour les prélats qui travaillent à la Curie située à proximité du Vatican.

Commentant le désarroi des disciples après la mort de Jésus, le pape avait alors montré du doigt le "risque de s’enfermer dans nos lamentations". "Quand la croix se présente, la lamentation devient "une sécurité", qui fait voir la vie comme un "échec".

"Que fait Jésus ? Il a de la patience pour eux. D’abord il les écoute, puis il leur explique lentement. Et, à la fin, il se montre à eux", avait alors assuré le pape François. Jésus "fait la même chose avec nous. Même dans les moments les plus sombres, il est toujours avec nous, il marche avec nous".

Mais le pape, continue Radio Vatican, a insisté : « Comme c’est beau de voir la patience de Jésus avec les deux disciples d’Emmaüs ! D’abord, il les écoute, et puis il leur explique lentement, lentement… Et puis, à la fin, il se laisse voir. Comme il l’a fait avec Marie-Madeleine au tombeau ».

Le 4 avril 2013 ce sont, cette fois-ci, les employés de la Typographie du Vatican qui ont pu le rencontrer. Il leur a expliqué "l’étonnement" de la rencontre avec le Christ bien plus profond qu’un "simple enthousiasme", a rapporté Radio Vatican.

" L’étonnement est une grande grâce, celle que Dieu nous donne à travers la rencontre avec Jésus-Christ. Ce n’est pas un simple enthousiasme", comme celui des supporters "au moment où leur équipe gagne", mais quelque chose de plus profond. " Pour le pape François, l’étonnement de la rencontre avec Jésus n’est qu’un début "et laisse place à la consolation spirituelle puis à la paix.

"Peut-être connaît-on davantage l’expérience inverse, celle où la faiblesse humaine, les maladies mentales, ou le diable, font croire que les fantômes, la fantaisie sont des réalités : ça ce n’est pas Dieu".

Le samedi 6 avril, le pape a évoqué les martyrs dans l’histoire de l’Eglise. Ce sont ceux, a-t-il dit « qui disent ‘nous ne pouvons nous taire’, comme Pierre et Jean. Et cela nous donne de la force à nous qui, quelquefois, avons la foi un peu faible.
(source : Radio Vatican)

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