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du 5 au 12 avril 2013 (semaine 15)
 

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12 avril 2013 -
L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU COE EN CORÉE


Malgré les menaces de conflit dans la péninsule coréenne, le Conseil œcuménique des Églises (COE) maintient sa 10e assemblée, en novembre prochain, dans la ville sud-coréenne de Busan.

Cette 10e Assemblée du Conseil œcuménique des Églises (COE) qui sera le plus vaste rassemblement œcuménique mondial se tiendra bien à Busan, du 30 octobre au 8 novembre 2013. »

C’est une décision qui n’a rien d’évident à l’heure où la Corée du Nord menace la Corée du Sud et les États-Unis d’un conflit nucléaire. Le secrétaire général du COE, le pasteur norvégien luthérien Olav Fykse Tveit, a d’ailleurs appelé mardi à « mettre fin à l’escalade militaire », en soulignant que le COE « n’a pas d’autre lieu que Busan » pour tenir sa prochaine assemblée.

C’est en connaissance de cause que cette ville portuaire de 4 millions d’habitants et deuxième ville de Corée du Sud (après Séoul) avait été choisie, fin août 2009, par le comité central du COE pour tenir sa 10e réunion. À l’époque, trois autres lieux étaient proposés, à l’invitation d’Églises orthodoxes membres du COE : Damas en Syrie, Rhodes en Grèce et Addis-Abeba en Éthiopie. Nul n’imaginait alors que, quatre ans plus tard, la Syrie serait déchirée par une guerre civile, ni que la Grèce serait plongée dans la récession.

« Les Églises de Corée du Nord et du Sud sont divisées, et nous aspirons à nous retrouver », avait plaidé alors le pasteur Jong-Wha Park, président de l’Église presbytérienne de la Corée du Sud, qui est l’une des Églises membres du Conseil national des Églises en Corée (NCCK), lui-même à l’origine de l’invitation à Busan.

Le thème de l’assemblée – « Dieu de la vie, conduis-nous vers la justice et la paix » – choisi par le comité d’organisation de l’Assemblée, mis en place dès septembre 2009, résonne avec l’actualité. « Ce n’est pas qu’un slogan pour l’événement, mais un angle d’approche qui orientera les réflexions, les cultes et toutes les activités avant, pendant et après l’Assemblée », poursuit Mark Beach.

Le choix de la Corée du Sud est également significatif pour le protestantisme évangélique, qui s’est développé très rapidement depuis la fin de la guerre en 1953, parallèlement à l’essor économique. Si bien que le pays compte aujourd’hui 11 % de catholiques et 19 % d'évangéliques, avec plusieurs églises évangéliques riches et puissantes, telle la Yoido Full Gospel Church, du pasteur Yonggi Cho, qui attire plus de 800.000 Coréens .(source : COE)


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