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du 20 au 23 avril 2013 (semaine 16)
 

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23 avril 2013 -
D'AUTRES "DÉCOUPAGES " DANS L'ADMINISTRATION VATICANE.

En plus de l'évolution des Conseils pontificaux, la répartition des responsabilités d'autres instances
ont également été explicitées par Mgr Marcello Semeraro, évêque d’Albano (Italie) et secrétaire du « groupe des huit ».

Cette nouvelle Curie, redimensionnée et mise en ordre de marche, supposerait un redécoupage des périmètres, notamment en matière économique. Elle remédierait à l’incohérence actuelle des budgets, source de déperditions. Il est ainsi question de regrouper la préfecture pour les affaires économiques, l’Administration du patrimoine du Siège apostolique, et certaines compétences du Gouvernorat de la Cité du Vatican.

Au-delà de cette mise en cohérence se dessinent des enjeux bien plus lourds : non seulement une refondation de l’Institut pour les œuvres de religion (IOR), la banque du Vatican, mais aussi une unification des aspects économiques et patrimoniaux de la Congrégation pour les Églises orientales et, surtout, de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples qui a constitué, au fil de ses quatre siècles d’existence, un patrimoine italien qu’on dit riche de plusieurs milliards d’euros.

Par ailleurs, les thématiques des divers dicastères pourraient être harmonisées : Justice et Paix, « Cor Unum », les migrants et la santé pourraient se rapprocher, ainsi que les Conseils pontificaux pour la famille et pour les laïcs. Certains dicastères pourraient devenir de simples « commissions techniques ».

Rien de tout cela ne se fera sans douleurs. Déjà, certains, en Italie, s’inquiètent des indices d’une « démolition de la papauté », accusant le pape de « paupérisme », voire de « populisme ».

Ce nouveau mode de gouvernement de l’Église, plus synodal et moins monarchique, plus collégial et moins pyramidal, s’inspirerait du mode de gouvernement déjà en œuvre au sein des Ordres et congrégations religieuses, dont les jésuites. Il ne peut que remettre en cause de nombreuses « bastilles » locales, souvent simplement édifiées sur les bases de l’inertie bureaucratique. (source : AP)


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