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du 20 au 23 avril 2013 (semaine 16)
 

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23 avril 2013 - France
LA PRIÈRE ET LA FOI NOUS ONT SOUTENUS

Interrogés par le "Journal du Dimanche", les otages de Boko Haram ont répondu simplement à la question :
Qu'est-ce qui vous a permis de tenir ? - "Deux choses, très clairement : la prière, qui est la base, et le fait d'être en famille, réunis."

Tanguy Moulin-Fournier a raconté ses soixante jours dans la savane aux mains des hommes de Boko Haram. Un témoignage bouleversant sur le quotidien de la famille kidnappée et sur la force de caractère des quatre enfants.

"Deux choses, très clairement, nous ont soutenus : la prière, qui est la base, et le fait d'être en famille, réunis. On n'avait pas de Bible mais un petit livre de prières. Et nous étions avec nos enfants, ils allaient bien, cela nous aidait. Cela, c'était essentiel."

Suivent le kidnapping, une traversée du désert, le transfert au Nigeria et l’arrivée « dans le camp », « sous quinze mètres carrés de tente ». Là, « au milieu de la savane avec des arbres secs, du bois mort, des ronces et de temps en temps un petit buisson de deux mètres maximum », la famille passera trois semaines. Elle sera ensuite transférée dans une autre prison de fortune, avec « quelques arbres et un peu d’ombre ».

Au journal télévisé de France-2, Cyril Moulin-Fournier a commenté : « Il y avait des activités ». Se résumant à « plier les couvertures le matin » ou « préparer le petit déjeuner », elles leur donnent un « rythme ». « On a eu des moments très durs, mais on se dit qu’on ne peut pas lâcher, on n’a pas le choix », a dit Albane Moulin-Fournier. Pour les parents, la présence des enfants étaient une manière d'être soutenus.

La foi était l’autre soutien. Une foi qu’ils n’ont « pas cachée », selon Tanguy Moulin-Fournier, et pour laquelle ils n’ont « pas rencontré d’hostilité chez leurs geoliers». Elle a même été l’objet de quelques « conversations » avec leurs ravisseurs.

À leur retour, amaigris mais en bonne santé, les otages ont découvert les nombreux témoignages de solidarité – chaînes de prière, dessins d’enfants – exprimés pendant leur captivité. « Tout ce soutien, toute cette solidarité, toute cette générosité, c’est vraiment très touchant », a dit Albane Moulin-Fournier. (source : AP)

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