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26 avril 2013 - Soudan du Sud
AUX AVANT-POSTES DE LA RÉCONCILIATION

Nommés par le président Salva Kir, deux évêques, un anglican et un catholique, dirigeront un nouveau comité chargée de promouvoir un processus de pardon, de justice et de réconciliation nationale au Soudan du Sud.

Selon le "Sudan Tribune", le président a ressenti la nécessité d’une réconciliation nationale dans l'Etat indépendant le plus jeune du monde, une réconciliation perçue de différentes manières. Une vision essentiellement spirituelle, qui sollicite avant tout les initiatives de prières pour le pardon, s’oppose à une vision axée sur la nécessité de faire face aux injustices et aux problèmes sociaux à l’origine des conflits.

Les initiatives pour favoriser un processus de réconciliation étaient coordonnées jusqu'à présent par le vice-président Riek Machar. Mais ce dernier a été démis de cette fonction. Ce qui révélerait l’existence d’une lutte de pouvoir au sein du Mouvement de libération populaire du Soudan (SPLM) au gouvernement à Juba.

Daniel Deng Bul avait mené l'an dernier une action de réconciliation à Jonglei, une région du Soudan du Sud, où en 2011 des affrontements entre communautés pour le contrôle des ressources naturelles avaient provoqué environ 2.000 victimes.

Mgr Taban, partisan convaincu de l’indépendance du Soudan du Sud, proclamée il y a deux ans, est le fondateur et animateur du 'Village de la paix de la Sainte Trinité' à Kuron. Cette initiative lancée en 2005 a pour but de promouvoir la cohabitation et l’enrichissement mutuel entre les diverses ethnies du pays, indépendamment des contraintes que voulaient imposer les mouvements islamistes du nord. (source : Apic)

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