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du 24 au 26 avril 2013 (semaine 17)
 

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26 avril 2013 - Syrie
INQUIÉTUDE POUR LES ÉVÊQUES ENLEVÉS

Contrairement aux nouvelles optimistes diffusées le soir du 23 avril, les deux évêques orthodoxes d’Alep enlevés le 22 avril par des rebelles « tchétchènes » n’ont pas été libérés. C'est la première fois que des dignitaires de l'Eglise sont enlevés.

Le diocèse grec
-orthodoxe d’Alep, dans le nord de la Syrie, a confirmé qu’il était toujours sans nouvelles du métropolite d’Alep pour les grecs orthodoxes Paul Yazigi, et de Mgr Youhanna Ibrahim, évêque d’Alep pour les syriaques orthodoxes. Leur chauffeur, un diacre, a été abattu sur place par les ravisseurs.

Les deux prélats étaient en voiture, en provenance d’un village près de la frontière turque. Arrivés près d’Alep, leur voiture a été interceptée par un groupe armé qui les a enlevés. « Nous n’avons pas de nouvelles informations. Nous ne pouvons pas dire qu’ils ont été libérés », a indiqué le prêtre Ghassan Ward, cité le 24 avril par le Ministère libanais de l’Information.

Dans un communiqué publié le 24 avril, le Conseil d’Eglises chrétiennes en France (CECEF) lance un « appel à la libération immédiate de Mgr Paul Yazigi et de Mgr Youhanna Ibrahim ». « Les nouvelles venant de Syrie sont inquiétantes, voire alarmantes », souligne le CECEF.

Le Conseil des Eglises chrétiennes rappelle que le métropolite Paul Yazigi, frère du patriarche Jean X, primat de l’Eglise orthodoxe d’Antioche, et Youhanna Ibrahim, « ont été enlevés lundi soir près d’Alep, par un groupe armé non identifié, alors qu’ils s’apprêtaient avec courage et non sans danger, à négocier la libération d’un nombre de prêtres de la région d’Alep enlevés depuis un certain temps ».

Des annonces prématurées de la libération des deux évêques ont circulé mardi 23 avril en fin de journée. Mais elles se sont avérées malheureusement fausses. Les co-présidents du CECEF condamnent « cet acte sans nom qui s’attaque à deux prélats connus pour leur ouverture et leur courage à rester proches de leurs fidèles dans les circonstances dramatiques et difficiles que traverse la Syrie », et expriment leur solidarité et leur soutien « à l’égard des chrétiens de Syrie, ainsi que de tous les Syriens actuellement dans la tourmente ».

Lors de l’audience générale sur la place Saint-Pierre, le 24 avril, le pape François a également évoqué le sort des deux métropolites qui a fait l’objet d’informations contradictoires. De façon improvisée, il a appelé les fidèles à se rappeler « dans leur prière des deux évêques afin qu’ils retrouvent bientôt leurs communautés ». Evoquant les nombreuses souffrances du peuple syrien, le pape a demandé que « cesse l’effusion de sang » et que soit trouvée au plus vite une solution politique à la crise qui met le pays à feu et à sang depuis deux ans, comme il l’avait déjà exprimé dans son message de Pâques le 31 mars dernier. (source :
Apic )

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