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du 21 au 24 juin 2013 (semaine 25)
 

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24 juin 2013 - Pakistan
CLARIFICATION À PROPOS DU VIOL D'UNE JEUNE CHRÉTIENNE

Le violeur d'une jeune chrétienne de 15 ans s'est vu refuser la liberté sous caution, décision qui pourrait faire jurisprudence contre l'impunité dont bénéficient habituellement les auteurs d'attaques contre les minorités chrétiennes.

Fouzia Bibi
avait été violée en février 2013 par deux musulmans qui travaillaient au sein de la même exploitation agricole que la famille de la jeune fille. Après la plainte déposée par la famille de la victime, un des deux auteurs a été arrêté mais la police avait cherché à classer l’affaire, le déclarant innocent pour manque de preuves.

Selon les défenseurs de la victime, ce cas est emblématique de la manière dont les violences à l’encontre des minorités chrétiennes, et en particulier des femmes, sont traitées par la police et considérées dans la société.

De très fortes pressions ont été exercées sur la famille de Fouzia, y compris par un agent de police proche de la famille de l’inculpé, afin qu’elle retire sa plainte. Dans sa tentative d'intimidation, l’agent de police en question avait été jusqu’à accuser de viol un membre de la famille de Fouzia. Mais convaincu de faux témoignage, il a été licencié.

Sur le conseil de leurs avocats, le père de la jeune fille a demandé alors à ce que l'affaire soit transférée du tribunal local de Pattoki à la Haute Cour de Lahore, qui devrait garantir plus d’impartialité. L’association chrétienne 'Legal Evangelical Association Development' (LEAD), qui suit le cas, se déclare "confiante dans le fait que les coupables seront punis selon la loi et que la justice sera rendue à cette famille chrétienne innocente". (source :
Fides)

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