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du 25 au 28 juin 2013 (semaine 26)
 

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27 juin 2013-
UNE COMMISSION PONTIFICALE POUR L' I.O.R.

Le Pape a institué une commission consultative sur l’IOR, l’Institut pour les œuvres de religions, pour mener une enquête approfondie en vue d’une éventuelle réforme, elle n’est pas chargée de la superviser mais de recueillir des informations.

Le Pape souhaite mieux connaître la situation juridique et les activités de l’IOR pour mieux l’harmoniser avec la mission universelle du Siège Apostolique. L’objectif est donc de rendre l’IOR plus conforme aux exigences de l’Eglise.

Le rôle de cette commission devra rassembler des informations sur la marche de l’IOR et présenter ses conclusions directement au Pape, probablement vers le mois d’octobre. D’ici là l’IOR continuera de fonctionner conformément aux indications données par Jean-Paul II en 1990, pour adapter l’Institut aux signes des temps.

L’institution d’une telle commission– précise-t-on encore – intervient dans le contexte plus général des réformes auxquelles les Institutions du Siège Apostolique devront procéder si nécessaire, car le Pape veut y voir clair. "Que la Commission m'informe constamment de son activité et de l'avancement de ses travaux."

La nouvelle commission de travail, qui bénéficie d’une marge de manœuvre considérable, est présidée par un cardinal italien à la retraite, Raffaele Farina, historien salésien, ancien archiviste et bibliothécaire de la Sainte Eglise romaine, connu pour sa discrétion et son caractère affable. Parmi les cinq membres de la nouvelle Commission figure un cardinal français, Jean-Louis Tauran, fin diplomate, actuellement président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, ainsi que l’assesseur pour les affaires générales de la Secrétairerie d’Etat, Mgr Wells.

Signe de l'importance donnée au travail de cette commission, le pape François l'a instituée en l'accompagnant d'un "chirographe", un document signé de sa propre main daté du 24 juin. Dans cette lettre, il dit vouloir ainsi répondre à une invitation de son prédécesseur. "Benoît XVI avait souhaité que les principes de l’Evangile soient également appliqués aux activités économiques et financières du Saint-Siège."

Le pape François a beaucoup consulté avant de prendre sa décision. Il y a quelques jours il avait nommé un homme de confiance au poste de prélat de l’IOR, vacant depuis de nombreux mois. Tous les bureaux sont invités à collaborer avec la nouvelle commission, sans crainte et dans un esprit de transparence. La commission sera dissoute une fois son travail terminé. (source : VIS)


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