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du 29 juin au 1 juillet 2013 (semaine 26)
 

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1 juillet 2013-
LES COMPÉTENCES DU CARDINAL BERTONE ÉVOLUENT

Les décisions du Pape retirent bien des compétences à celui qui, en tant que Secrétaire d'État était jusqu'à ce jour le "numéro 2" du Vatican. Les vaticanistes y voient les premières décisions concenant la réforme de la Curie.

Le temps qu'elle soit effective, le cardinal restera encore à son poste avant d'être remplacé, mais la vérité, c'est que sur toutes les décisions principales de la Curie, le cardinal a été définitivement mis hors-jeu.

D'abord pour le groupe de travail sur la réforme de la Curie, comme pour la commission pontificale sur l'Institut pour les oeuvres de religion (IOR), la banque du Vatican.

Le Pape, souligne le vaticaniste Sandro Magister, ne pouvait pas être plus clair en retirant toutes ses compétences au « conseil des 15 », la commission cardinalice pour l'étude des questions économiques et administratives du Saint-Siège, présidée par Tarcisio Bertone et composée de 14 cardinaux issus de tous les continents.

Juridiquement, les caractéristiques et les tâches de ce conseil des 15, qui se réunira dans quelques jours au Vatican pour l'approbation du budget, sont exactement les mêmes que celles du groupe de travail pour la réforme de la Curie et de la commission de l'IOR.

Mais le Pape n'a pas voulu accorder sa confiance à cet organisme, préférant en créer deux autres "ad hoc", où le Secrétaire d'État sera absent. La commission pontificale sur l'IOR voit en outre coexister en son sein deux des acteurs principaux et rivaux de l'IOR : la faction américaine de la Curie, avec l'assesseur Mgr Peter Brian Wells et l'universitaire Mary Ann Glendon, qui soutient les Chevaliers de Colomb.

Le "clan français", est représentée par le cardinal Jean-Louis Tauran, qui appuie les Chevaliers de Malte, et l'actuel président de l'IOR, Eric Von Freyberg. Le 22 juin le Pape a consacré une audience privée au Grand Maitre de l'Ordre de Malte fra Matthew Festing, et onze hauts dignitaires de l’Ordre hospitalier.

On constate ainsi que ces diverses décisions mettent autour de la table, tous ceux qui comptent aujourd'hui au sein de la Curie romaine. Les autres en sont déjà exclus. (source : News.va)


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