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1 juillet 2013-
LES PERSONNES HANDICAPÉES DANS LA VIE DE L'ÉGLISE

Des théologiens et des œcuménistes se sont récemment réunis aux Pays-Bas pour mettre en oeuvre le projet :" Une Église de tous et pour tous," étudié en 2003 par le Réseau œcuménique de défense des personnes handicapées (EDAN).

Ce projet avait été élaboré par le Conseil œcuménique des Églises (COE), et la Commission de "Foi et constitution du COE."

Cette déclaration de mai 2013 met en demeure les Églises de définir les besoins des personnes handicapées et de veiller à leur pleine participation à la vie et au témoignage des Églises.

Organisée du 29 au 31 mai au Centre de conférences de Mennorode à Elspeet (Pays-Bas), la réunion s'est déroulée sous les auspices de la "Fondation Philadelphia Care", qui a rassemblé pour cette occasion des participants de divers pays. La plupart des participants et participantes étaient des personnes handicapées.

Rédigée il y a dix ans, la déclaration encourage les responsables d'Église du monde entier à créer un environnement où le clergé et les laïcs peuvent mettre en valeur les contributions des personnes handicapées. Elle encourage les Églises à reconnaître qu'une Église qui exclut les personnes handicapées s'appauvrit en n'assumant pas le rôle qui est le sien.

Déjà à travers le monde, plusieurs institutions ont intégré cette déclaration à leur documentation pédagogique de formation œcuménique. Pour Samuel Kabue, coordinateur de l'EDAN, le document pose les bases des activités de l'EDAN. «Dans nos actes et nos comportements les uns vis-à-vis des autres, à chaque instant, ce qui doit nous inspirer, c’est la conviction que nous sommes incomplets, que nous sommes moins que le tout, que nous n’avons pas les dons et les talents de tous. Nous ne sommes pas une communauté complète si nous ne sommes pas tous ensemble».

Le pasteur Alan Falconer, ancien directeur de la Commission de "Foi et Constitution" du COE et rédacteur principal de la déclaration de 2003, a affirmé: «Nos réflexions théologiques révèlent une conception de la guérison qui sort de l'ordinaire. Les Églises qui excluent, comme les sociétés qui excluent, sont elles-mêmes malades. Nous devons mobiliser toutes nos ressources pour voir la guérison sous des jours nouveaux et nous efforcer de réagir de manière à guérir l'Église et guérir nos communautés.»

Les fondations solides et stimulantes établies il y a douze ans, doivent se réaliser concrètement. (source : COE)

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