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du 2 au 5 juillet 2013 (semaine 27)
 

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5 juillet 2013-
LES HOMÉLIES MATINALES DE SAINTE MARTHE - 2 juillet


Lorsque les compagnons de Jésus qui étaient avec lui dans la barque ont peur de la tempête Jésus se lève et calme alors les vents et la mer. Cet épisode de l'évangile nous dicte les attitudes possibles devant les situations difficiles.

La première est celle de la lenteur, comme Loth, dans le passage de la lecture de ce jour.. Celui-ci était décidé à laisser la première ville qui serait détruite mais il le fait lentement. L’ange lui dit de fuir, mais il ne peut pas se détacher du mal, du péché. « Nous, nous voulons partir, nous sommes décidés, a souligné le pape, mais il y quelque chose qui nous tire vers l’arrière, comme Loth qui commence même à négocier avec l’ange. »

« Comme il est difficile d’éviter le péché ! Comme une tentation est difficile ! Mais la voix de Dieu nous dit « Fuis ! Tu ne peux pas lutter car le feu et le soufre te tueront ».

L' exemple de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus nous apprend que devant certaines tentations, fuir représente l’unique solution et il ne faut pas avoir honte de le faire, il faut reconnaître que nous sommes faibles et que nous devons fuir, pour aller de l’avant sur la route de Jésus. Un adage populaire dit : « un soldat qui fuit, sert pour un autre guerre ».

La deuxième attitude est de ne pas regarder en arrière. Le peuple de Dieu dans le désert avait les promesses de la Terre promise, mais il avait la nostalgie du retour. « Le conseil de l’ange à Loth est sage : ne pas regarder en arrière, aller de l’avant ! Nous devons faire comme la femme de Loth, nous devons nous couper de toute nostalgie, parce que la tentation est aussi de la curiosité. »

La curiosité fait du mal ! Il faut fuir et ne pas regarder en arrière ! Nous sommes tous faibles et nous devons nous défendre. »

La troisième attitude, c'est la peur. Sur le bateau, quand la mer s’agite violemment, la barque est recouverte par les vagues et les compagnons de Jésus s’écrient « Sauve-nous Seigneur, nous sommes perdus ! » « Ils ont peur et la peur est aussi une tentation du Démon, c’est avoir peur d’aller de l’avant sur le chemin du Seigneur. ...La tentation existe de se dire « il vaut mieux rester ici, là où c’est sûr ». J’ai peur d’aller de l’avant, j’ai peur d’où me portera le Seigneur. Mais la peur n’est pas de bon conseil. Jésus a tant de fois répéter qu’il ne faut pas avoir peur, la peur ne nous aide pas. »

La dernière attitude est la réponse à la grâce de l’Esprit Saint : ne pas regarder en arrière. Quand Jésus calme la mer, les disciples sont pris de stupeur. « Regarder le Seigneur, le contempler nous apporte cette stupeur, si belle, d’une nouvelle rencontre avec le Seigneur.

Nous ne sommes pas des personnes candides, ni des chrétiens tièdes, nous sommes valeureux, courageux ! Nous sommes faibles mais nous devons avoir du courage dans notre faiblesse. Ce courage doit s’exprimer dans cette fuite et ne pas regarder vers l’arrière, pour ne pas tomber dans une mauvaise nostalgie. Ne pas avoir peur et toujours regarder vers le Seigneur ! »

La messe de ce matin était concélébrée avec le Cardinal Manuel Monteiro de Castro et Monseigneur Beniamino Stella. Dans l’assistance, il y avait un groupe de prêtres et de collaborateurs du Tribunal de la Pénitence apostolique et un groupe de l’Académie ecclésiastique pontificale. (source : News.va)


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