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du 2 au 5 juillet 2013 (semaine 27)
 

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5 juillet 2013-
LES HOMÉLIES MATINALES DE SAINTE MARTHE - 3 juillet


« Pour rencontrer le Dieu vivant, il est indispensable d’embrasser tendrement les plaies de Jésus sur nos frères affamés, pauvres, malades, prisonniers. »

Jésus après la Résurrection, apparaît aux apôtres, mais Thomas n'est pas là: «Le Seigneur sait pourquoi il fait les choses. A chacun d'entre nous, il donne le temps qu'il pense être le mieux adapté. A Thomas il a accordé une semaine. »

Jésus se révèle grâce à ses blessures: «Son corps entier était propre, beau, plein de lumière, mais les blessures étaient et sont toujours là » et quand le Seigneur viendra à la fin des temps, il nous fera voir ses plaies. »

Thomas pour croire voulait y mettre ses doigts. «Il était un peu têtu. Mais le Seigneur a justement voulu un têtu pour nous faire comprendre quelque chose de grand. Thomas a vu le Seigneur, il a été invité à mettre le doigt dans la plaie infligée par les clous, à mettre sa main sur le flanc meurtri et il n'a pas dit: «C'est vrai: le Seigneur est ressuscité».

Non! Il est allé plus loin. Il a dit: «Dieu». C’est le premier des disciples qui confesse la divinité du Christ après la résurrection. Et il l’a adoré. »« Et donc nous comprenons quelle était l'intention du Seigneur de le faire attendre: prendre ison incrédulité et l’amener non à l'affirmation de la résurrection, mais à l'affirmation de sa divinité. Le chemin vers la rencontre avec Jésus-Dieu, ce sont ses plaies. Il n'y en a pas d’autre ».

«Dans l'histoire de l'Eglise, il y a eu quelques erreurs dans le chemin vers Dieu. Certains ont cru que le Dieu vivant, le Dieu des chrétiens, nous pouvions le trouver sur la voie de la méditation, et aller plus loin dans la méditation. C'est dangereux ! Combien se sont perdus dans cette voie et n’y arrivent pas. Ils arrivent peut-être à la connaissance de Dieu, mais pas à celle de Jésus-Christ, Fils de Dieu, la deuxième Personne de la Trinité.

C’est «le chemin des agnostiques ». Ils sont bons, ils travaillent, mais ce n'est pas la bonne voie. C'est très compliqué et cela ne mène pas à bon port. » « D’autres pensent que pour arriver à Dieu, nous devrions être mortifiés, austères, et ils ont choisi la voie de la pénitence: seulement la pénitence et le jeûne. Et eux non plus ne sont même pas arrivés au Dieu vivant, Jésus-Christ, le Dieu vivant. »

Mais Jésus nous dit que la seule façon de le rencontrer est de trouver ses blessures.

Dans l’assistance de ce 3 juillet, fête de saint Thomas, se trouvaient des prêtres et des collaborateurs du Conseil pontifical pour le Dialogue interreligieux, dirigé par le cardinal Jean-Louis Tauran. (source : News.va)

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