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8 juillet 2013-
UNE NÉCESSAIRE RESTRUCTURATION

Le Saint-Siège est soucieux de ses dépenses et de l'efficacité de ses institutions, dit le cardinal Scherer, évêque de São Paulo, membre du Conseil des cardinaux chargés d'étudier les problèmes d’organisation et économiques du Saint-Siège.

Il a participé à la réunion de ce Conseil cette semaine au Vatican. Dans un entretien à "Radio Vatican", il a confirmé que la situation financière des administrations vaticanes était meilleure mais que les ressources sont modestes et dépendent en grande partie de la générosité des fidèles. Il faudra donc restructurer l’ensemble des administrations du Saint-Siège pour réduire les coûts et réorienter les biens disponibles au profit de la mission de l’Eglise.

L ’administration du Saint-Siège a besoin d’une restructuration générale pour mener à bien sa mission, celle de l’Eglise, et celle qui permet au Pape de remplir au mieux son travail en faveur de l’Eglise dans le monde entier », déclare ce cardinal, membre du Conseil des cardinaux en charge des questions administratives et économiques du Saint-Siège.

Par contre, la question de Radio-Vatican, dans cette restructuration se pose autrement en tant que "mission" de l'Église.

Le cardinal Scherer reconnaît que cette Radio coûte cher, mais elle contribue justement à la mission de l’Eglise en faisant parvenir la voix du Pape et de l’Eglise dans le monde entier, y compris dans les pays où elle ne pourrait pas arriver autrement.

De plus – souligne-t-il – ses activités se sont tellement diversifiées, avec le développement des nouvelles technologies, qu’il faudrait l’appeler « Centre Multimédial ». Bref Radio Vatican coûte cher mais devient de plus en plus efficace, selon l’archevêque de Sao Paulo.

Au terme des deux jours de réunion du conseil, les 2 et 3 juillet derniers, le cardinal Scherer explique que la situation s’est effectivement « légèrement améliorée » par rapport aux années précédentes, où le budget était dans le rouge, alors que cette année elle est sortie du « négatif », mais que les ressources actuelles, qui « ne sont pas très abondantes », sont imprédictibles.

Le Vatican a bien sûr des entrées prévisibles comme celles des loyers, le revenu des Musées du Vatican - même si les bénéfices varient selon le nombre des visiteurs - mais tout le reste à un coût et dépend « de la bonne volonté et de la générosité des  fidèles ».

« Grâce à Dieu les Musées ont beaucoup de visiteurs », ajoute-t-il, mais toutes ces entrées et sorties doivent être bien gérées. Le cardinal rappelle la pensée du Pape : les biens dont dispose le Saint-Siège ne sont pas là pour « être accumulés » mais pour « être répartis de la meilleure façon possible, car ils servent au bien de l’Eglise, au bien de la vie et de la mission de l’Eglise ».

« Ce sont des biens qui permettent au Saint-Siège, à l’Eglise, au Saint-Père, de mener à bien leur mission, explique-t-il, et qui permettent au pape de subvenir aux besoins de l’Eglise dans le monde entier ».

Ainsi, les dépenses doivent être cadrées, orientées, et  sur ce plan, le cardinal Scherer ne cache pas qu’« il y a des choses à améliorer », même si le Saint-Siège reste plutôt satisfait des résultats de cette année. (source : Radio-Vatican)

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