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21 juillet 2013 -
LE FUTUR SECRÉTAIRE D'ÉTAT

La rumeur était persistante depuis le mois dernier, elle devrait se concrétiser, peut-être ou sans doute, avant octobre. Le pape François devrait nommer sans trop tarder son secrétaire d’État pour succéder au cardinal Tarcisio Bertone.

Mais cette rumeur s’est amplifiée depuis quelques jours selon des informations transmises par des "vaticanistes compétents". Certains affirment que le cardinal Bertone s’est fait plus discret depuis l’élection du cardinal Bergoglio. “D’ordinaire, il n’y avait pas un jour sans audience pour le cardinal Bertone mais, depuis la fin du conclave, plus rien“.

Le Pape François doit choisir un homme de confiance capable de l’épauler et conduire avec lui les réformes qu’il entend mener, en particulier au sein de la Curie romaine. Mais est-ce nécessaire d'envisager une Secrétairerie avec des responsabilités telles qu'elles sont actuellement.

Trois jours après son élection, il avait “provisoirement“ confirmé les chefs de dicastères de la Curie romaine, demandant du temps pour “la réflexion, la prière et le dialogue“.

Les bruits de couloir deviennent difficile à entendre. On relevait les audiences sur le bulletin officiel, le VIS. On notait les salutations respectueuses dans les couloirs. Mais la villa Sainte-Marthe a brouillé les cartes et beaucoup de prélats deviennent respectueusement discrets.

Il doit redoubler d'efforts pour ne pas laisser ses subordonnés lui imposer son agenda. "C'est moi qui décide qui je dois voir et pas mes secrétaires" estime l'ancien provincial jésuite. C'est ce qui ressort également d'un entretien téléphonique entre le Pape et un vieil ami argentin, Jorge Milla, écrivain et journaliste, dont des extraits ont été publiés sur le site Internet "Terre d'America" le 11 juillet.

Et puis il y a le téléphone entre Sainte-Marthe et le monastère où réside Benoît XVI. Il serait "idiot" de ne pas écouter les conseils d'une personne telle que Benoît XVI, dont l'humilité et la sagesse sont inimaginables, aurait confié le pape François à Jorge Milla, son ancien élève.

Le pape pourrait choisir de nommer un Italien issu de la carrière diplomatique. Dès lors, les noms de plusieurs nonces circulent, comme ceux de Mgr Pietro Parolin (58 ans), nonce apostolique au Venezuela et ancien sous-secrétaire pour les relations avec les Etats, ou de Mgr Luigi Ventura (68 ans), nonce apostolique en France.

Il pourrait choisir également un cardinal de la Curie, et les noms les plus fréquemment cités sont ceux de l’Italien Fernando Filoni (67 ans) et de l’Argentin Leonardo Sandri (69 ans). Le vivier de la diplomatie pontificale est grand. Il faut aussi compter avec les amitiés et les connaissances du nouveau pape, même s'il est resté loin de la Curie avant son élection. (source : AP)

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