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FlashPress - Infocatho -Les jmj de Rio - 22 au 28 juillet
 
 
LA CONFÉRENCE LATINO-AMÉRICAINE DE MAI 2007
-----------------------------et les JMJ de Rio--------------------------


Elle s'était tenue au Sanctuaire de Notre-Dame d'Aparecida, et avait pour thème: "Disciples et missionnaires de Jésus Christ, afin que nos peuples aient la vie en Lui".
 

Pour le Pape Benoît XVI, elle devait initier une nouvelle orientation ecclésiale et pastorale de communautés chrétiennes et des conférences épiscopales, par l'étude et les résolutions à mettre en oeuvre pour arrêter le départ de centaines de millier de fidèles qui rejoignent les courants évangéliques.

Le cardinal de Buenos Aires, Jorge Mario Bergoglio, y fut d'ailleurs un des participants très actifs en même temps que rédacteur de nombreuxses orientations du message final qui concluent cette conférence qui s'est déroulée du 13 au 31 mai 2007. Nous en retrouvons l'écho dans les interventions du Pape François.

 

8. Le don de la tradition catholique est un ciment fondamental de l’identité, de l’originalité et de l’unité de l’Amérique Latine et des Caraïbes : une réalité historico-culturelle, marquée par l’Évangile du Christ, réalité dans laquelle abonde le péché –oubli de Dieu, conduite vicieuse, oppression, violence, ingratitude et misère – mais où surabonde la grâce de la victoire pascale. Notre Église jouit, malgré les faiblesses et misères des hommes, d’un indice élevé de confiance et de crédibilité de la part du peuple. Elle est la demeure de peuples frères et la maison des pauvres.

9. La Ve Conférence Générale de l’Épiscopat latino-américain et des Caraïbes est un nouveau pas dans la marche de l’Église, spécialement depuis le Concile Œcuménique Vatican II. Elle poursuit et en même temps récapitule le chemin de fidélité, de renouveau et d’évangélisation
de l’Église latino-américaine au service de ses peuples, ce qui a été exprimé en son temps lors des Conférences générales de l’Épiscopat (Rio, 1955 – Medellin, 1968 – Puebla, 1979 – Santo Domingo 1992). En tout cela, nous reconnaissons l’action de l’Esprit. Nous avons aussi, présente à l’esprit, l’Assemblée Spéciale du Synode des Evêques pour l’Amérique (1997).

10. Cette Ve Conférence se propose “la grande tâche de garder et d’alimenter la foi du peuple de Dieu et de rappeler aussi aux fidèles de ce continent que, en vertu de leur baptême, ils sont appelés à être disciples et missionnaires de Jésus-Christ”.. C’est une nouvelle période de
l’histoire qui s’ouvre avec ses défis et ses exigences, caractérisée par le désordre généralisé que propagent de nouvelles turbulences sociales et politiques, la diffusion d’une culture lointaine et hostile à la tradition chrétienne, l’émergence d’offres religieuses variées qui essaient de répondre, à leur manière, à la soif de Dieu que manifestent nos peuples.

11. L’Église est appelée à repenser profondément et à relancer avec fidélité et audace sa mission, dans les nouvelles circonstances latino-américaines et mondiales. Elle ne peut se replier face à ceux qui ne voient que confusion, dangers et menaces, ou face à ceux qui prétendent couvrir d’une cape d’idéologies usées ou d’agressions irresponsables des situations variées et complexes.

Il s’agit de confirmer, de renouveler et de revitaliser la nouveauté de l’Évangile, enracinée dans notre histoire, à partir d’une rencontre personnelle et communautaire avec Jésus-Christ qui suscite des disciples et des missionnaires. Cela ne dépend pas tant, de grands programmes et de structures, que d’hommes et de femmes nouveaux qui incarnent les dites, tradition et nouveauté, comme disciples de Jésus-Christ et missionnaires de son Royaume, protagonistes d’une vie nouvelle pour une Amérique Latine qui veut se reconnaître à la lumière et avec la force de l’Esprit.

12. Ne résisterait pas longtemps aux assauts du temps, une foi catholique réduite à un bagage, à un catalogue de quelques normes et interdictions, à des pratiques de dévotion fragmentées, à une adhésion sélective et partiale aux vérités de la foi, à une participation occasionnelle à quelques sacrements, à la répétition de principes doctrinaux, à un moralisme mou ou crispé qui ne convertisse pas la vie des baptisés.

Ce qui nous menace le plus, c’est le triste pragmatisme de la vie quotidienne de l’Église, dans
lequel apparemment tout arrive normalement, alors qu’en réalité, la foi s’affaiblit et dégénère en mesquinerie. Nous devons tous recommencer à partir du Christ.

13. En Amérique Latine et dans les Caraïbes,....nous nous trouvons face au défi de revitaliser notre façon d’être catholique et nos choix personnels du Seigneur, afin que la foi chrétienne
s’enracine plus profondément dans le cœur des personnes et des peuples latino-américains, comme un événement fondateur et une rencontre vivifiante avec le Christ. Lui se manifeste comme nouveauté de vie et de mission dans toutes les dimensions de l’existence personnelle
et sociale. Cela suppose, à partir de notre identité catholique, une évangélisation beaucoup plus missionnaire, en dialogue avec tous les chrétiens, et au service de tous les hommes.

 
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