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FlashPress - Infocatho -Les jmj de Rio - 22 au 28 juillet
 
 
LES MANIFESTATIONS ET LA SÉCURITÉ DU PAPE
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Les risques de plusieurs manifestations préoccupent les services de sécurité alors que le Pape souhaite que leur déploiement soit plus discret
 

La police a peur que le pape se retrouve "otage" d'autres types de manifestations que celles qui se sont déroulées les semaines passées et qui sont au point mort à la suite de décisions apaisantes de la présidente Dilma Rousseff.

Les responsables de la sécurité du pape au Vatican en discutent pour préserver le cortège officiel et les fidèles dont le nombre et le styl ne rendent pas la situation facile à contrôler. D'autant que le Vatican ne veut pas trop de policiers autour du Pape tant autour de la papamobile découverte qu'autour des podium liturgiques.

60.000 jeunes volontaires, et formée pour cela, assurent également le le bon déroulement des ces Journées

Le palais du gouverneur n'est pas assez sûr pour accueillir le pape lors de la réception solennelle de bienvenue en présence de Sergio Cabral, le gouverneur de l'Etat de Rio de Janeiro, et d'Eduardo Paes, le maire, prévue à 17h le lundi au Palais Guanabara, siège du gouverneur. C'est également dans ce lieu qu'est programmée la rencontre entre le Saint Père et Dilma Rousseff, la présidente du Brésil.


  Ce qui inquiète, ce sont les manifestations de divers groupes qui, dans les réseaux sociaux, multiplient les appels à manifester.

Une programmation comportant plus de 50 000 activités et faisant partie d’un plan prévu dans les moindres détails, qui ne laissent aucune place à l’improvisation, reste difficile à mettre sur pied même si des milliers d’hommes sont prêts à intervenir : 1.300 pour la seule plage de Copacabana avec 2.000.000 de jeunes pélerins.


  Le 16 juillet dernier, la police fédérale a d'ailleurs reçu des services l'Eglise la demande de ne pas avoir recours aux équipes d'intervention tactique, en particulier celles formées par des policiers d'élite lourdement armés, dans le convoi qui accompagnera le pape François à Copacabana. Il n'y aura seulement que des policiers "simplement" armés dans des véhicules à proximité.

Or il convient de se montrer vigilants en raison de la présence de ces groupuscules violents qui risquent de compliquer les choses. La visite du pape pourrait leur donner une certaine visibilité, comme cela s’est produit à Madrid en 2011. Et cinq manifestations au moins sont déjà planifiées sur les réseaux sociaux.
 

Parmi elles, figurent celles qui regrouperont des militants du mouvement Lesbienne-Gay-Bisexuel et Transexuel (LGBT) qui, le 22 juillet entend énoncer le conservatisme de l'Eglise à l'égard des femmes et de l'homosexualité.

Outre celle du 22 juillet, date de l'arrivée du Saint-Père, une manifestation "Grand baiser", qui devrait regrouper plusieurs milliers de personnes est attendue le 23 juillet, lors du discours inaugural du pape , pour "dénoncer l'homophobie croissante et le fondamentalisme religieux au Brésil".


 
 

Le 26 juillet, une manifestation contre la corruption, intitulée "Pape, regarde comme nous sommes traités" est prévue à Copacabana. Le lendemain, "La Marche des Salopes", regroupant des milliers d'activistes féministes devrait, elle aussi, regrouper plusieurs milliers de personnes.

Enfin, "face à la multiplication des manifestations et le contrôle policier important qui va en découler", le groupe des Catholiques pour le Droit de décider, en faveur de la fin du célibat des prêtres, l'accès des femmes à la prêtrise et la révision de la morale sexuelle au sein de l'Eglise catholique, entres autres points, a décidé de "décentraliser" ses mouvements de protestations sans en préciser actuellement ni les modalités ni les horaires.

 
 

La police craint que le pape, qui veut garder toute sa liberté dans les déplacements, ne se retrouve « otage » d'une ces manifestations qui bénéficieront ainsi d'une audience médiatique mondiale.

Sans négliger sa visite dans la favela de Varginha, un quartier pauvre de la zone nord de Rio de Janeiro, durement frappé par la criminalité et les trafics. Ces bandes ont été chassées et les habitants de Varginha attendent cette visite comme une "bénédiction de Dieu".

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