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du 22 au 28 juillet 2013 (semaine 30)
 

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28 juillet 2013 - Rio
LES JEUNES SONT LE SOUCI DU PAPE.

C’est portant lui-même son bagage à main, que, le 22 juillet, le pape François a embarqué dans l’avion qui va le mener au Brésil. Il n'y a pas d'espaces réservés et c'est au milieu des sièges qu'il va parler puis saluer les journalistes.


“Je ne donne pas d’interview car c’est un peu fatigant, mais je vous remercie pour votre compagnie » a dit le pape aux journalistes qui l’accompagnaient. Donc pas de conférence de presse, à bord de l’avion papal mais une rencontre plus informelle avec les quelques 70 journalistes présents au cours de laquelle François a pu nouer un vrai échange.

Après avoir été salué par une journaliste mexicaine, au nom de ses collègues, le pape les a remerciés et est revenu sur le sens de ce premier voyage apostolique auprès des jeunes à Rio.

Il a d'abord fait part de son étonnement ce qu’on avait pu lui dire des journalistes: « J’ai entendu dire des choses un peu étranges, comme par exemple que je serais au milieu des lions » « mais trop féroces ? » s’est-il amusé.

Ce premier voyage a-t-il rappelé plus sérieusement, est « pour aller à la rencontre des jeunes ». « Je voudrais les trouver insérés dans le tissu social, dans la société. Le Saint-Père a ainsi appelé à ne pas isoler les jeunes. « Quand nous isolons les jeunes, nous commettons une injustice. Nous leur ôtons leur appartenance ».

« Les jeunes, a souligné le pape ont une appartenance à une famille, à une culture, à une foi. Ils sont l'avenir d’un peuple mais il ne s’agit pas seulement d’eux ». « Ils représentent le futur parce qu’ils ont la force et vont de l'avant. Mais l'autre extrême de la vie, les personnes âgées, eux aussi sont le futur du même peuple ».

« Un peuple à de l’avenir s’il va de l'avant avec ses deux côtés : les jeunes et les personnes âgées ». Les personnes âgées ont la sagesse de la vie, de l'histoire, de la patrie, de la famille, c’est pour cela que nous en avons besoin », a précisé le pape.

Il a ensuite évoqué la crise mondiale qui « ne fait rien de bon pour les jeunes », en se référant aux taux de chômage élevés des jeunes dans de nombreux pays du monde et en rappelant que « du travail provient la dignité de la personne ».

Puis prenant le temps d'écouter chacun, il a béni le chapelet de l'un, reçu la petite offrande de l'autre, dont un drapeau du Brésil, accueilli la demande de prière d'un autre pour sa famille, traçant à l'occasion le signe de croix sur le front. Et a fini presque toujours par un "je vous demande de prier pour moi", devenu une phrase rituelle de ce pontificat.(Afp)

En quittant les journalistes, il les a invité à l’aider dans sa tâche, à collaborer avec lui, pour le bien de la société et des jeunes, en reprenant avec malice l’image du prophète Daniel dans la Bible, utilisée au début de son entrevue : « Je suis un peu triste car les lions ne sont pas si féroces que cela !» (source : AP)

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