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28 juillet 2013 -
LA FOULE DANS LES RUES DE RIO

Au sortir de l'aéroport, il était prévu un court trajet en automobile au milieu des rues de Rio, puis un temps plus rapide pour rejoindre le lieu de la visite officielle. C'était sans compter sur le Pape et l'accueil enthousiaste des Cariocas.

Le cortège devait emprunter une artère vide, mais les réseaux sociaux ont fait connaître le parcours à l’enthousiasme des Brésiliens, qui ont rejoint le Pape dans sa petite Fiat grise et qui, rompant les mesures de sécurité, se sont rapprochés de la voiture jusqu’à l’entourer, courir après elle, s’accrocher à la carrosserie…

Ecartés par les agents de sécurité du pape, ils revenaient à l’assaut sans se décourager, ce qui a ralenti quelque peu le convoi.

Près de l’archevêché, le pape a troqué sa voiture contre sa "jeep" blanche de chez Mercedes, qui permet un contact avec la foule car elle n’est pas blindée. Ovationné tout le long de la voie, il a béni quelques enfants comme il le fait sur la place Saint-Pierre, faisant arrêter sa voiture.

Le pape François avait désiré expressément être proche des personnes lors de ce voyage, demandant même que les agents de sécurité armés soient écartés de lui.

Il avait l’air ravi, mais son secrétaire était «effrayé», a plaisanté le porte-parole du Vatican, Federico Lombardi. Le pape avait même baissé la vitre de son véhicule et les fidèles lui serraient la main et lui jetaient des présents. Ses gardes du corps étaient visiblement nerveux.

«Il ne faut pas dramatiser. Tout s’est bien passé et personne n’a voulu faire du mal au pape», a commenté le P. Lombardi. «Cela a été une première expérience. Nous avons vu l’enthousiasme des gens, c’est quelque chose de nouveau, peut-être une leçon pour les prochains jours (...) Nous devons trouver la façon correcte», a-t-il toutefois reconnu.

Mais les surprises de la foule ont aussi amené quelques changements sur le programme prévu : reprenant à nouveau sa voiture fermée, le pape a rejoint un héliport où il a embarqué à bord d’un hélicoptère Il avait déjà 50 minutes de retard sur son rendez-vous avec la présidente Dilma Rousseff. 

Il y eût bien quelques incidents.D’autres manifestations sont annoncées dans les prochains jours, notamment vendredi près de la plage de Copacabana, en marge du Chemin de Croix auquel assistera le pape.

Après la Coupe des Confédérations, les JMJ sont considérées comme le second et dernier grand test, en matière d’organisation et de sécurité, avant le Mondial-2014 de football et les Jeux Olympiques d’été de Rio de Janeiro en 2016.

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