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du 30 août au 2 septembre 2013 (semaine 35)
 

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2 septembre 2013 -
LA GESTION DE L'AUTORITÉ FINANCIÈRE DU VATICAN

C'est un suisse qui est chargé de nettoyer les finances du Vatican. Le Fribourgeois René Brülhart nommé à la tête de l’organisme anti-blanchiment du Saint-Siège, dirigeait le bureau d’annonces anti-blanchiment du Liechtenstein.

Ses relations dans la très catholique principauté – la famille princière est très bien introduite au Vatican – l’ont sans doute aidé à décrocher son nouveau poste. Sa nomination vise à restaurer la crédibilité du Saint-Siège sur la scène financière internationale, dont le Liechtenstein connait les détours.

La première loi anti-blanchiment de l’histoire de la papauté, introduite en 2010, a été si mal formulée qu’il a fallu la réécrire quelques mois plus tard. En mai, Ettore Gotti Tedeschi, directeur de l’Institut pour les œuvres de religion (IOR), qui gèrait la fortune de l’Eglise et des congrégations catholiques, avait été poussé à la démission.

Depuis deux ans, le Vatican est la cible de sanctions financières italiennes qui obligent les banques de la Péninsule à exercer une «vigilance accrue» dans leurs relations avec le micro-Etat. L’Italie se plaint de difficultés dans l’entraide avec le Saint-Siège.

«Dès qu’un flux financier vers le Vatican est repéré, cela donne lieu à des crispations politiques et diplomatiques, observe Claudio Foglini, spécialiste de la criminalité économique chez Scalaris. L’entraide est plus difficile entre le Vatican et l’Italie qu’entre l’Italie et la Suisse.» Améliorer les relations entre les deux Etats est la première priorité de René Brülhart – un travail que son statut d’Helvète neutre devrait faciliter. (source : AP)


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