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du 7 au 10 septembre 2013 (semaine 36)
 

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10 septembre 2013 -
LA PRÉSENCE DE LA DIPLOMATIE VATICANE

Habituellement discrète, la diplomatie vaticane refait son apparition sur la scène mondiale. Ce sont des rencontres avec les diplomates, comme avec les responsables nationaux, accompagnées de la mobilisation spirituelle menée par le Pape.

La nomination de Mgr Parolin est très significative de l'orientation du Pape en ce sens..

« Le Saint-Siège a un rôle moral qui ne va normalement pas au-delà des principes puisqu’il n’a pas les moyens des autres puissances pour intervenir, nous attendons un relais des puissances qui ont les moyens d’intervenir », a confié Mgr Mamberti, secrétaire du Saint-Siège pour les relations avec États, aux diplomates du monde entier qui le pressaient de questions lors de la conférence de presse qui leur était destinée le jeudi 5 septembre.

Il y avait là la quasi-totalité du corps diplomatique accrédité résidant à Rome, et le « ministre des Affaires étrangères » du Vatican, le cardinal Dominique Mamberti, a énuméré les conditions nécessaires pour « la Syrie de demain ».

Dans le conflit meurtrier en Syrie, la diplomatie vaticane fait entendre sa voix en intervenant à point nommé entre l’horreur de l’attaque chimique du 21 août dernier dans une banlieue de Damas et les menaces de riposte militaire des États-Unis et de la France. Dans la matinée du 5 septembre 2013, devant la quasi-totalité du corps diplomatique accrédité résidant à Rome, le « ministre des Affaires étrangères » du Vatican, le cardinal Dominique Mamberti, a énuméré les conditions nécessaires pour « la Syrie de demain ».

Habituellement discrète, la diplomatie vaticane refait son apparition sur la scène mondiale, accompagnée de la mobilisation spirituelle souhaitée par le pape François.

« Le Saint-Siège a un rôle moral qui ne va normalement pas au-delà des principes puisqu’il n’a pas les moyens des autres puissances pour intervenir, nous attendons un relais des puissances qui ont les moyens d’intervenir », a confié Mgr Mamberti, secrétaire du Saint-Siège pour les relations avec États, aux diplomates du monde entier qui le pressaient de questions.

Devant l’absence de « leadership moral » sur la question syrienne, il a donné comme principes pour le retour de la paix, le rétablissement du dialogue entre les divers partenaires, l’unité du pays et le respect de l’intégrité territoriale, " la place pour tous dans la Syrie de demain ", notamment pour la minorité chrétienne.

Si dans le document distribué à la presse, la protection des alaouites, qui pourraient avoir à fuir le pays, n’apparaît pas, le groupe ethnique et religieux auquel appartient la famille du leader syrien Bachar el-Assad a cependant été mentionné au cours de cet exposé adressé aux diplomates.

Autres ouvertures internationales, l’attention se concentre sur les minorités, sur le respect des droits de l’homme, en particulier la liberté religieuse, et l’éloignement des groupes terroristes du pouvoir qui doit, à terme, être mis en place en cas d’accord.

Très concerné par la question syrienne, entre diplomatie et communication, le Pape a également écrit au président russe Vladimir Poutine au jour de l’ouverture du sommet du G20 à Saint-Pétersbourg. S’il invite à "abandonner la vaine poursuite d’une solution militaire" au conflit, il interpelle un à un les participants au sommet afin qu’ils cherchent, « avec courage et détermination, une solution pacifique par le dialogue et la négociation entre les parties ».

La mobilisation spirituelle des catholiques invités à prier et jeûner le 7 septembre pour la paix, à travers le monde n'est pas sans écho. Concrètement les communautés chrétiennes, dans tous les pays, auxquelles se sont joints d'autres confessions religieuses communautés chrétiennes, ont donné connaissance de lavolonté d'une Église de plus d'un milliard de fidèles. Cette cette mobilisation, pourrait porter des fruits. (source : AP)

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