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du 11 au 13 septembre 2013 (semaine 37)
 

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13 septembre 2013 -
LE PATRIARCHE KIRILL ET LE PRÉSIDENT OBAMA

A la veille du 12ème anniversaire des attentats du 11 septembre 2001, le Patriarche de Moscou Kirill a envoyé un message au Président Barak Obama, l’invitant à mettre de côté les plans d’attaque militaire contre le régime syrien.

Il lui demandait à parier sur la voie de la diplomatie afin de freiner le conflit syrien, ainsi que cela a été suggéré ces derniers jours par les responsables de toutes les communautés religieuses, à commencer par le Pape François.

« L’Eglise orthodoxe russe, écrit le Patriarche, dans son message au Président américain, connaît le prix des souffrances et des pertes en vies humaines, après que notre peuple ait survécu au siècle dernier à deux guerres mondiales dévastatrices ayant causé la mort de millions de personnes et ruiné la vie à une multitude d’autres.

En outre, nous ressentons comme nôtre la douleur et les pertes subies par le peuple américain dans le cadre des terribles attentats du 11 septembre 2001 ».

Douze ans après ces événements aux effets géopolitiques encore déstabilisants, le Patriarche s’adresse au Président Obama, en lui demandant d’écouter « les voix des chefs religieux qui, de manière unanime, s’opposent à toute interférence militaire dans le conflit syrien » et l’invite à faire tout ce qui est en son pouvoir « pour entamer au plus vite des négociations de paix ».

Selon le chef de l’Orthodoxie russe, une intervention militaire extérieure en Syrie pourrait favoriser la conquête du pouvoir de la part de forces radicales qui n’auront certes pas l’intention de « garantir la coexistence interreligieuse au sein de la société syrienne ».

A cet égard, le Patriarche exprime une préoccupation particulière pour les chrétiens de Syrie, « qui, dans ce cas, seraient soumis à la menace d’une extermination ou d’un exil de masse ». C’est pourquoi, conclut le Patriarche, il est nécessaire de tirer profit « des opportunités qui se sont ouvertes en vue d’une solution diplomatique du conflit, opportunités qui impliquent un contrôle de la part de la communauté internationale portant sur les armes chimiques présentes en Syrie ». (source : Fides)


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