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23 septembre 2013 - Québec
LA LOI SUR LES SOINS PALLIATIFS ET LA FIN DE VIE

Le 19 septembre, lors d'une conférence de presse, dans le cadre de l’assemblée plénière automnale de l’AECQ, Mgr Pierre-André Fournier a parlé du projet de loi 52 sur « l’aide médicale à mourir ». un projet auquel l’AECQ s’oppose.

« Nous n’acceptons pas que l’injection létale ou autres moyens utilisés pour mettre fin à la vie d’un patient soient considérées comme un soin, pas plus qu’est acceptable l’acharnement thérapeutique », a réitéré l’archevêque de Rimouski, actuel président de l’AECQ.

Sans ambages, l’AECQ a clairement manifesté son opposition au projet de loi 52. D'ailleurs, le 19 septembre, les évêques de Valleyfield et de Saint-Jérôme, ont ptésenté la position de l’épiscopat catholique devant la Commission de la Santé et des services sociaux du Québec à l'occasio de l'envol des consultations publiques au sujet de ce projet de loi 52.

A leur avis les enjeux des soins en fin de vie doivent surtout se recentrer sur l’accompagnement des malades, des mourants et de leurs proches.

« Ces dernières décennies, au Québec, nous avons fait des pas fort intéressants et prometteurs dans le domaine des soins palliatifs. Pourtant encore aujourd’hui, plus de la moitié de la population québécoise n’a pas accès aux soins palliatifs. À notre avis, c’est là qu’il faut vraiment investir nos ressources et nos énergies », a soutenu Mgr Fournier.

L’AECQ tient deux assemblées plénières par année : l’une au printemps, et l’autre à l’automne. Les évêques étaient rassemblés du 17 au 20 septembre au sanctuaire de Notre-Dame-du-Cap, à Trois-Rivières. (source : RVM

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