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du 23 au 26 septembre 2013 (semaine 39)
 

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26 septembre 2013 - France
LE COMITÉ ETHIQUE NE COMPTE PLUS DE RELIGIEUX

Chargé de donner son avis sur des questions sensibles tels que la fin de vie, le don de sang par des homosexuels ou la procréation médicalement assistée (PMA), le Comité consultatif national d'éthique ne compte plus un seul membre religieux.

Le mandat - d'une durée de quatre ans - du rabbin neuillois Michaël Azoulay, membre de la Commission de bioéthique du Consistoire de Paris, n'a pas été renouvelé. Tout comme celui du pasteur baptiste Louis Schweitzer, professeur d'éthique à la Faculté de théologie de Vaux-sur-Seine. Une « éviction » que ce dernier vit par ailleurs très mal. « On veut faire payer aux représentants religieux leurs positions plutôt hostiles au mariage pour tous. En les écartant de la réflexion sur des questions de société, le gouvernement impose une vision de la laïcité fermée au risque d'appauvrir le débat. »

« Nous souhaitons revenir aux principes de création du Conseil de 1983 et faire appel à des laïques pour représenter les courants religieux », explique de son côté la présidence de la République, en charge de la désignation de personnalités « appartenant aux principales familles philosophiques et spirituelles ».

Les trois membres du Comité désignés par l?Élysée sont issues du monde universitaire et leur domaines de spécialité centrés sur des thèmes religieux. Ainsi, l'historienne Marianne Carbonnier-Burkard est une spécialiste de la Réforme, et l'actuelle conservatrice adjointe du Mas Soubeyran, le Musée du Désert, haut-lieu du protestantisme français. Neurologue et professeur à l'Inserm, Lionel Naccache est quant à lui l'auteur d'un ouvrage, publié en 2003, et intitulé Quatre exercices de pensée juive pour cerveaux réfléchis.

22 nouveaux membres font leur entrée au Comité d'éthique. La très grande majorité d'entre eux appartiennent au monde de la recherche médicale. Huit personnes appartenant au secteur de la recherche sont choisies par le CNRS, l'Inserm, l'INRA ou les Académies de médecine et de science. Et dix autres, sélectionnées « en raison de leur compétence et de leur intérêt pour la bioéthique », sont désignées par les ministères de la recherche, de la santé et de l'industrie. (source : AP)


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