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du 1 au 5 octobre 2013 (semaine 40)
 

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5 octobre 2013 -
LA NOUVELLE TRANSPARENCE DE LA BANQUE IOR

A la suite des exigences de transparence voulues par Benoît XVI, puis par le Pape François,
pour la première fois en plus de 70 ans d’existence, l’Institut pour les œuvres de religion (IOR) a publié son bilan, le 1er octobre 2013.

Rendu public sur le site de la "Banque du Vatican", ce bilan fait état de 86,6 millions d’euros de bénéfice en 2012. Malgré ces très bons résultats, le président de l’IOR prévoit pour l’année en cours des "dépenses extraordinaires" liées au processus en cours de réforme de l’Institut, en vue d’une plus grande "transparence".

L' institut était très critiqué pour son opacité par le passé. Cette initiative a été voulue par son président depuis février, l'Allemand Ernst von Freyberg, qui a souligné que sa gestion était orientée vers « une exposition basse aux risques ». Les comptes de l'IOR ont été audités par le cabinet KPMG, un des leaders mondiaux de l'audit et de l'expertise-comptable. Au mois de mai dernier, l'IOR a aussi signé un partenariat avec le groupe américain "Promontory Financial Group" spécialisé en gestion financière, « une expertise de pointe qui a fait ses preuves » explique le financier allemand.

En 2012, 6,3 milliards d'euros de fonds ont été confiés à l'IOR par les clients. Parmi les revenus de l'IOR, 54,7 millions ont été affectés au budget du Saint-Siège et 31,9 millions ont été placés dans les réserves destinées à couvrir les risques.

Le Pape a demandé de réformer l'IOR dans le cadre d'une plus vaste révision des structures du Vatican. Une commission doit lui faire un rapport sur la situation et les solutions qui se présentent pour l'IOR.

Depuis des années, le groupe d'experts européens Moneyval surveille de près les efforts de transparence au Vatican, en fixant comme cap l'inscription du plus petit Etat du monde sur la « liste blanche » des pays qui ne font plus de recyclage d'argent sale.

L'IOR gère les milliers de comptes, notamment des prêtres, religieux, évêques, congrégations, qui sont contrôlés actuellement un à un par des consultants externes. Il constitue un instrument utile pour faire transiter les fonds nécessaires pour les oeuvres de l'Eglise dans le monde entier. Mais son opacité a permis, dans le même temps, que des fonds douteux - notamment de la mafia - transitent par l'IOR avant d'être recyclés dans le système bancaire italien. (source : News.va)


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