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du 1 au 5 octobre 2013 (semaine 40)
 

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5 octobre 2013 -
PEUT-ON SE RÉSIGNER À LA GUERRE
?

" On ne peut se "résigner face à la douleur de peuples entiers, otages de la guerre…ou assister indifférents et impuissants" aux drames de l’humanité, affirmé le Pape François, le 30 septembre.

Aux participants à la 27e rencontre internationale annuelle pour la paix de la communauté Sant’Egidio, reçue en audience au Vatican, il a rappelé à quel point le monde avait besoin de paix. "Non, nous ne pouvons jamais nous résigner face à la douleur de peuples entiers, otages de la guerre, de la misère, de l’exploitation.

..." Nous ne pouvons assister indifférents au drame des enfants, des familles, des personnes âgées frappés par la violence", a-t-il lancé. "On ne peut permettre que le terrorisme emprisonne le cœur de quelques personnes violentes pour semer mort et douleur"

Reprenant des propos de Benoît XVI, il a souligné qu’il ne pouvait exister aucune justification religieuse à la violence. Il a exhorté à être vigilant afin que le monde "ne devienne pas la proie de la violence contenue dans tout projet de civilisation qui se fonde sur le 'non' à Dieu".

Pour voir s'installer la paix, il faut un dialogue "tenace, patient, fort, intelligent", et le Pape a insisté sur le fait que ce dialogue peut avoir raison de la guerre. Il a demandé de continuer de prier pour la Syrie, le Moyen-Orient, et tous les pays en situation de conflit.

Cette rencontre de Sant'Egidio, se situe dans l’esprit d’Assise et dans la lignée du rassemblement voulu par Jean Paul II en 1986. Intitulée cette année 'le courage de l’espérance', elle a vu défiler de nombreux cardinaux et évêques, ainsi que de hauts dignitaires d’autres religions, pour des panels thématiques très diversifiés.

Parmi les intervenants, on compte, entre autres, les cardinaux Jean-Louis Tauran, président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, Leonardo Sandri, préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales, ou encore Peter Turkson, président du Conseil pontifical Justice et Paix.

La communauté Sant’Egidio, surnommée 'l’Onu du Trastevere', du nom du quartier romain où elle a vu le jour, joue depuis de nombreuses années un rôle de "diplomatie parallèle" du Saint-Siège. (source : Apic)

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