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du 1 au 5 octobre 2013 (semaine 40)
 

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5 octobre 2013 - Russie
MISE EN PLACE D'UNE NOUVELLE GÉNÉRATION DE THÉOLOGIENS


Le Père Ioann Kopeïkin, secrétaire de la Commission pour l'échange des étudiants du Patriarcat de Moscou, affirme que l'Eglise a besoin de ministres et de jeunes gens bien instruits, et pour ce faire il met en place les institutions nécessaires.

C'est en ce sens qu'il salue les relations avec les Universités de Fribourg, de France et d’Oxford, les perspectives pour les séminaristes étudiant à l’étranger ainsi que l’accueil des étudiants étrangers en Russie.

Au cours des dernières années, grâce à l’engagement du patriarche Kirill, relève-t-il, l’Eglise devient de plus en plus présente dans la société: dans la culture, l’enseignement, la science, les débats publiques, les médias.

" Cela favorise le développement des institutions de l’Eglise à tous les niveaux, ce qui nécessite une quantité importante de spécialistes. Une bonne formation, une vision élargie du monde, une érudition, la maîtrise de langues étrangères, la connaissance de l’évolution de la société et de la culture s’imposent comme qualités indispensables aux jeunes gens désirant servir l’Eglise. Le patriarche Kirill souhaite relever le niveau de la nouvelle génération des prêtres et des laïcs qui servent l’Eglise!"

En 1979, déjà, directeur du séminaire de Léningrad (Saint-Petersburg) il faisait partir d'une mission d'études envoyée à cet effet par le patriarche Pimen auprès des instances épiscopales françaises.

Depuis de longues années, "nous avons de bonnes relations avec le Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens ainsi qu’avec l’Université de Fribourg, en Suisse, dont le métropolite Hilarion est professeur. L’administration de l’Université, en la personne du Père Guido Vergauwen, son recteur, montre un intérêt authentique à l’héritage théologique russe et accueille chaque année plusieurs de nos étudiants pour des programmes de master et de doctorat.

C’était la première université qui a signé une convention avec l’Ecole doctorale du Patriarcat, ce qui permet à ses étudiants d’étudier dans les deux établissements en même temps en suivant un programme commun".

Grâce au Séminaire orthodoxe russe en France, à Epinay-sous-Sénart, l’Eglise russe a également pu mettre en place la formation de ses étudiants dans les universités parisiennes.

Le Patriarcat de Moscou veut également reprendre ses relations avec l’Université d’Oxford, qui étaient étroites avant le départ à la retraite du métropolite Kallistos (Ware), et les développer avec d’autres universités britanniques, et avec les écoles théologiques d’Irlande.

Grâce au soutien de l’archevêque Diarmuid Martin, primat de l’Eglise catholique d’Irlande, chaque année un certain nombre d’étudiants de l’Eglise orthodoxe russe peuvent y suivre un enseignement intensif de l’anglais. A moyen terme, en Irlande, poursuit le Père Ioann Kopeïkin, "nous avons le désir de former nos étudiants dans des programmes de long terme".

Le Patriarcat de Moscou développe également des relations avec les Facultés de théologie d’autres Eglises orthodoxes locales: en Grèce, en Pologne, en Serbie et en Roumanie. "Tout d’abord, la qualité de l’enseignement des Facultés théologiques dans ces universités s’améliore. Deuxièmement, les étudiants se trouvent dans un milieu orthodoxe et, en même temps, obtiennent un diplôme européen. Enfin, cela permet de maintenir et de renforcer les bonnes relations avec ces Eglises orthodoxes". (source : Apic)

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